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L’assainissement des entreprises privées en Algérie

samedi 7 avril 2007, par Souad

L’Etat se dit prêt à soutenir les entreprises privées qui créent des emplois en Algérie et ce, sous certaines conditions, selon Hamid Temmar.

Hamid Temmar : pourquoi pas de grands groupes privés en Algérie ?

En recevant le forum des chefs d’entreprise, le ministre de la petite et moyenne entreprises a annoncé l’installation "d’un groupe de travail mixte composé de représentants du ministère de la PME, du ministère de la réforme financière, du conseil national pour la promotion des PME, d’associations professionnels et des banques publiques pour étudier la question de l’assainissement des entreprises privées" à l’image de ce qui a été fait pour les entreprises publiques. Le ministre de la petite et moyenne entreprises a informé le forum des chefs d’entreprise, de la mise en oeuvre d’un certains nombre d’actions à même "de favoriser le financement de l’accompagnement des entreprises privées en Algérie et que le gouvernement prendra des mesures permettant d’assainir la situation des entreprises privées lourdement affectées par le poids de frais financiers dont elle souffrent et traînent depuis des années".

Le communiqué du FCE ne précise pas "les actions" que le gouvernement compte mener, ni "les mesures" que l’exécutif envisage de prendre. Cependant, il est probable qu’il s’agit, entre autres, de contentieux lié aux pertes de change. Pour rappel, les entreprises privées qui ont engagé des investissements en début des années 90 ont été confrontées à d’importants problèmes financiers du fait de la dévaluation du dinar. De nombreuses entreprises ont par ailleurs pâti de bouleversements du fait du terrorisme ayant occasionné des arrêts d’activité... et, de ce fait, se sont retrouvées en situation de déstructuration financière qui n’a, jusqu’à présent, pas été résorbée. Lors d’une rencontre entre les banques et les organisations patronales sur le développement des financements bancaires et le nouveau système de paiements en Algérie qui s’est tenu en août 2005, les chefs d’entreprises avaient posé la nécessité de résorber l’endettement des entreprises privées et la mise à leur disposition, pour la relance, l’équivalent de la perte de change estimé à l’époque à 40 milliards de dinars.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté