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L’agrément de Rayan Algerian Bank retiré

mardi 21 mars 2006, par Souad

L’agrément de la banque Al Rayan Algerian Bank a été retiré par le Conseil de la Monnaie et du Crédit (CMC) lors d’une session extraordinaire à la Banque d’Algérie.

La banque Al Rayan Algerian Bank, qui vient de se voir retirer l’agrément, a été agréée le 08 octobre 2000.

Cette décision a été prise conformément à l’article 95 b 1 de l’Ordonnance 03-11 du 26 août 2003, relative à la monnaie et au crédit. Les rédacteurs du communiqué indiquent que le Conseil a examiné, au cours de ses délibérations, la situation de la banque Al Rayan Algerian Bank et pris acte que ladite banque, au 04 mars 2006, n’a pas satisfait aux prescriptions du Règlement 04-01 du 4 mars 2004 relatif au capital minimum des banques et établissements financiers exerçant en Algérie, pris en application de l’Ordonnance 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit », est-il expliqué.

La banque Al Rayan Algerian Bank a été agréée le 08 octobre 2000. C’est la huitième banque, qui est appelée a disparaître du paysage financier algérien. Toujours dans le cadre de la mise en application du règlement 04-01 du 04 mars 2004, d’autres banques s’étaient vu retirer l’agrément. Ce texte réglementaire impose aux banques un capital minimum de 2,5 milliards de DA, contre 500 millions de DA pour les établissements financiers. Les banques et établissements financiers avaient jusqu’au mois de mars en cours pour augmenter leur capital au niveau réglementaire.

Par ailleurs, la réglementation bancaire exige d’une banque qu’elle libère totalement son capital, dès sa constitution. Depuis la promulgation de ce règlement, plusieurs banques ont formulé des demandes auprès du Conseil de la Monnaie et du Crédit en vue d’obtenir l’autorisation d’augmentation de leur capital et ont effectivement libéré les capitaux exigés, alors que d’autres se sont trouvées dans l’incapacité de se conformer à ces exigences financières. Ces augmentations devraient consolider de manière appréciable les fonds propres des banques, ancrage nécessaire pour une intermédiation plus efficiente, souligne-t-on.

Synthèse de Souad
D’après le Quotidien d’Oran