Accueil > SPORTS > L’IAAF suspend l’Algérie

L’IAAF suspend l’Algérie

mercredi 15 novembre 2006, par Bilal

L’Algérie, épinglée par la Fédération internationale d’Athlétisme (IAAF) qui reproche au ministre algérien des sports d’avoir illégalement suspendu l’ancien patron de la FAA, Chaouche Tayara, a été à son tour suspendue de toutes les compétitions internationales d’Athlétisme.

L’Algérie suspendue par l’IAAF

En effet, la Fédération nationale d’athlétisme a été suspendue par l’IAAF de toutes compétitions internationales. Selon le secrétaire général de l’IAAF, M. Pierre Weiss, la sanction prise contre la Fédaration algérienne d’Athlétisme est intervenue suite à la décision du ministre de la Jeunesse et des Sports, Guidoum, de mettre fin aux fonctions de l’ancien bureau fédéral “sans respecter les droits de la défense”.

Toujours d’après, M. Weiss, l’élection du nouveau président de la Fédération algérienne, M. Amar Bouras, s’est effectuée “sur la base de statuts que l’IAAF ne reconnaît pas”. Le SG de la Fédération internationale espère que les contacts entre le Sénégalais, Lamine Diack, le boss de l’IAAF, et le ministre algérien aboutissent à des résultats positifs “car on ne veut pas pénaliser les athlètes qui si, la situation restait en l’état, ne pourrait pas participer aux compétitions internationales”.

Le MJS, M. Yahia Guidoum, pour sa part, n’est pas resté motus et bouche cousue décidant de réagir à la décision de l’instance internationale. Approché en marge de la réunion de travail, hier à Alger, des ministres des Sports africains sur la relation États et instances sportives internationales, le responsable des sports en Algérie a indiqué, d’emblée, que “l’IAAF n’avait pas le droit de prendre une telle décision” dans la mesure où, d’après lui, “comme le stipulent les règlements en vigueur, elle aurait dû écouter les parties”. C’est dire que l’instance de

M. Diack devait, en principe, entendre la partie algérienne sur cette affaire. Il a précisé que la dernière AG élective de la Fédération algérienne d’athlétisme s’est déroulée dans le respect total des lois. Guidoum a estimé également que “l’Algérie est un État fort qui ferra le nécessaire pour défendre sa cause”. À ce titre, il a indiqué que “nous saisirons, s’il le faut, le tribunal arbitral international afin de nous défendre”. Il convient de souligner que ce genre de sanctions est un fait rare pour l’IAAF et, curieusement, c’est toujours les pays africains qui en font les frais.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après Liberté