Accueil > ECONOMIE > L’Algérie veut tirer profit de son accord avec l’Europe

L’Algérie veut tirer profit de son accord avec l’Europe

jeudi 26 avril 2007, par Rédaction

L’Algérie devrait mener une expertise approfondie sur les secteurs couverts par l’accord d’association qu’elle a signé avec l’Union européenne.

L’Algérie et l’UE sont liées par un accord d’association

Cette étude devrait aboutir à la création d’une zone de libre-échange à l’horizon 2017, a-t-on appris hier au Luxembourg de source diplomatique. Selon des diplomates algériens, le cas des hydrocarbures est édifiant. L’Algérie entretient traditionnellement de bonnes relations avec des pays membres de l’UE et compte même doubler ses exportations dans les prochaines années, avec le doublement des capacités des gazoducs sous-marins vers l’Espagne et l’Italie. Mais aujourd’hui, l’UE pour les besoins de sa politique commune énergétique en gestation, qui prône notamment de “parler d’une même voix” avec les partenaires étrangers, insiste sur la conclusion d’un partenariat énergétique stratégique avec l’Algérie, observe-t-on.

Si l’Algérie, reconnue par l’UE comme fournisseur “fiable et crédible”, y est favorable sur le plan du principe, et s’engage à continuer, comme elle le fait depuis des décennies, à assurer la sécurité énergétique de l’UE par la “fourniture régulière, stable et prévisible d’hydrocarbures”, elle attend de ce partenariat un équilibre des intérêts respectifs. Ainsi, selon ces spécialistes, l’UE qui présente la participation à son marché intérieur comme une plus-value de cette coopération institutionnelle, et demande à travers ce partenariat une ouverture de ce secteur à ses entreprises, “pose de sérieuses entraves” à la commercialisation du gaz par des filiales d’entreprises nationales dans certains pays de l’UE.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté