L’Algérie veut séduire les investisseurs allemands

« L’Allemagne exporte ses investissements directs en Asie et dans d’autres pays, pourquoi ne pas exporter ces investissements et ce savoir-faire vers l’Algérie ? » s’est exclamé M. Temmar devant ses hôtes non sans faire valoir les atouts et les avantages comparatifs dont dispose l’Algérie pour attirer ces investissements. Le ministre a cité, entre autres, l’énergie à faible coût et une base industrielle perfectible.

Temmar n’a d’ailleurs pas raté l’occasion d’évoquer le projet de stratégie industrielle à long terme de l’Algérie, qui doit faire l’objet la semaine prochaine d’assises nationales. La stratégie est axée sur des filières « importantes et porteuses », a tenu à préciser le ministre en donnant comme exemple la pétrochimie, les engrais, l’acier, la mécanique et l’agroalimentaire. Des filières dans lesquels les industriels allemands « excellent » selon le ministre. De son côté, le ministre fédéral allemand de l’Economie et de la Technologie, M. Michael Glos, a souligné l’importance de cette rencontre qui devrait permettre d’intensifier les relations économiques entre les deux pays.

Tout en relevant les étapes accomplies par l’Algérie en matière de réformes économiques puis la signature, en 2005, d’un accord d’association avec l’Union européenne, la poursuite des négociations pour entrer à l’OMC et la mise en oeuvre d’un ambitieux programme quinquennal d’investissements publics, le ministre allemand a exprimé la disponibilité des opérateurs de son pays à contribuer à cet effort. Les entreprises allemandes sont aujourd’hui prêtes à « contribuer activement à l’ouverture, à la modernisation et à la diversification de l’économie algérienne en y apportant leur technologie, leur savoir-faire et leur expertise technique », a affirmé à ce sujet M. Glos.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune