Accueil > ECONOMIE > L’Algérie veut développer son agriculture

L’Algérie veut développer son agriculture

samedi 14 octobre 2006, par Ahlem

La réforme du secteur agricole en Algérie commence à porter ses premiers fruits selon le ministre de l’agriculture, Saïd Barkat, qui estime que notre pays pourra répondre à moyen terme aux besoins de sa population.

L’Algérie veut développer son agriculture

Dans le cadre de la poursuite des auditions des membres du gouvernement, le président de la République a consacré une séance, jeudi, au secteur de l’agriculture et du développement rural. Le département dirigé par Saïd Barkat, qui a eu l’occasion de présenter son bilan, dévoile ses objectifs pour les années à venir. Depuis 2000, rappelle-t-il, “l’Algérie a mis en œuvre une politique agricole à travers le Plan national de développement agricole (PNDA), pour réussir un véritable sauvetage de notre agriculture visant sa mise à niveau et sa modernisation pour relever les défis qu’impose la mondialisation des échanges”. “Ce plan a donné ses fruits.”

Les retombées, annoncent les services du ministère, sont “aujourd’hui perceptibles” : 1 008 000 emplois, 825 000 ha d’irrigués dont 167 000 ha au goutte-à-goutte, 1 000 000 ha d’arboriculture fruitière et viticole (500 000 ha en 1999), extension de la surface agricole utile (SAU) de 713 000 ha, amélioration des disponibilités caloriques passant de 3 900 Kcal/j/habitant à 4 900 Kcal/j/habitant, valeur de la production de 8,8 milliards de dollars, taux de croissance de 6,5%, retour des populations rurales. Selon ses concepteurs, le PNDA est une réussite. La preuve : “En 2005, la valeur de la production agricole est estimée à 8,8 milliards de dollars US. En outre, l’agriculture a constitué un des principaux facteurs de développement économique de l’Algérie avec un taux de croissance moyen de ces cinq dernières années de 6,5%.”

Plus détaillé, le bilan du ministre précise que “les actions engagées au niveau des zones steppiques ont contribué à réhabiliter plus de 3 millions d’hectares sur les 7 millions d’hectares de parcours fortement dégradés grâce à la mise en défens et aux plantations pastorales”. Aussi celles menées en Algérie pour “la conservation des sols et de domestication des eaux de ruissellement, en les utilisant pour l’irrigation, ont également contribué à mieux protéger les parcours et à tripler l’offre fourragère, atteignant près de 4 milliards d’unités fourragères, soit l’équivalent de près de 40 millions de quintaux d’orge, tout en densifiant les points d’eau pour l’abreuvement des cheptels”. Par ailleurs, “les opérations de mieux en mieux maîtrisées par le Haut-Commissariat au développement de la steppe (HCDS) ont permis de réaliser 1 800 000 m3 d’ouvrages de protection, la construction de 1 000 “ceds” pour l’irrigation par épandage de 487 000 ha de fourrages, la réalisation de 6 000 points pour l’abreuvement du cheptel”.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après Liberté