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L’Algérie veut bénéficier des transferts de technologie

dimanche 1er juillet 2007, par Rédaction

L’Algérie qui ambitionne d’attirer les investisseurs étrangers notamment français, met l’accent sur le transfert de technologie au profit de son économie.

Le transfert de technologie sera bénéfique pour l’Algérie

Le président du FCE, M. Réda Hamiani, commentant la réunion entre le MEDEF et le FCE à Paris, parle du bon climat qui a entouré les discussions et l’intérêt que portent les opérateurs français au marché algérien et à son évolution. Des échanges de points de vue fructueux ont également caractérisé les débats sur le processus de privatisation en Algérie. “Nous sommes partis les voir dans le but de les inciter à venir investir dans notre pays”, indiquera M. Hamiani. La délégation algérienne a présenté ainsi les dispositions de chaque secteur d’activité en termes d’intérêts et clarifié l’avancement positif du cadre réglementaire. “Ce qui les a d’ailleurs beaucoup intéressés”, soulignera-t-il. Les deux parties ont abordé des volets liés à la nécessité d’accélérer le processus de privatisation et de renforcer le droit des affaires.

L’accent a été, en outre, mis sur cette volonté manifeste des pouvoirs publics à accentuer les réformes notamment dans l’investissement, la fiscalité, le système bancaire... Les membres de la délégation conduite par
M. Hamiani ont, par ailleurs, fait état de ce qui se déroule au Maroc où environ 1 000 entreprises françaises sont installées, voire plus de 1 000 autres en Tunisie alors qu’en Algérie, le chiffre ne dépasse pas les 250. Les 38 sociétés du Cac 40 sont toutes présentes au Maroc et une forte majorité d’entre elles le sont en Tunisie. Or, en Algérie elles “se comptent sur les doigts d’une seule main”, regrettera M. Hamiani. Il fera remarquer que le montant des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 4,5 milliards de dollars, alors que celui des investissements n’a pas dépassé les 300 millions de dollars en 2006. Ce qui dénote, selon le président du FCE, la faiblesse des investissements. Toutefois, il reconnaît que les Français ont corrigé leur copie puisque le chiffre qui les a concernés en matière d’investissements a été multiplié par 6, c’est-à-dire de 50 millions de dollars d’investissement en 2003 à 300 millions de dollars en 2006.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté