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L’Algérie veut attirer les investisseurs britanniques

dimanche 18 novembre 2007, par Bilal

L’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie a rappelé lors de sa visite à Oran l’intérêt des investisseurs britanniques pour le marché algérien.

Le britannique British Petroleum a investit en Algérie.

Sur un plan de coopération économique, Londres veut renouer le contact avec Alger pour tracer un canevas de travail entre les opérateurs algériens et anglais. Des relations commerciales ou d’investissement avec l’Algérie, la Grande-Bretagne mise sur les deux options pour conquérir de nouveau le marché algérien. C’est dans ce but que l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, installé au mois de juillet à l’ambassade, M. Andrew Henderson, est venu à Oran le vendredi pour une visite de trois jours. « Je suis venu pour une visite d’exploration. Je suis venu découvrir les opportunités qu’offrent les différents secteurs d’activité pour les compagnies britanniques ». C’est en ces termes que le représentant de la diplomatie britannique a voulu montrer l’intérêt de la Grande-Bretagne pour le marché algérien. « C’est vrai », dira-t-il, « que nous avons perdu le contact ces dernières années. Je voudrais rétablir ce contact pour informer les compagnies britanniques des opportunités économiques de ce pays et les encourager à venir ici et développer des relations avec les hommes d’affaires algériens ».

Avec un volume d’échange entre l’Algérie et la Grande-Bretagne de près de 2 milliards de dollars par an dont une grande partie en hydrocarbures, M. Andrew Henderson souligne que son pays a beaucoup à faire pour constituer une banque de données économiques car « nous manquons, maintenant, d’éléments qui nous permettent de mieux connaître les potentialités économiques de ce pays ». L’ambassadeur ouvre une parenthèse dans ce contexte pour déclarer que des liens sont déjà établis avec Sonatrach puisque plusieurs compagnies pétrolières britanniques traitent avec l’Algérie. Comme premier contact dans ce sens, le diplomate britannique annonce l’organisation, au mois de février prochain à Londres, d’un séminaire sur le marché algérien. Une rencontre initiée par la chambre de commerce arabo-britannique qui reste l’institution la plus dynamique dans les échanges arabo-britanniques.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran