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L’Algérie subventionnera l’huile et le lait

samedi 6 septembre 2008, par Rédaction

L’Algérie consacrera 30 milliards de dinars pour subventionner les prix de l’huile et du lait en poudre ainsi que d’autres produits.

Le lait et l’huile subventionnés en Algérie.

Le ministère du Commerce a présenté un dossier au gouvernement proposant de soutenir l’huile de table, les légumes secs, le lait en poudre et le concentré de tomate, après le soutien des prix de la farine, du lait et de la semoule en Algérie, a indiqué récemment à notre journal une source du ministère. « Compte tenu de la conjoncture, avec la flambée de prix des matières premières sur les marchés internationaux, le ministère du Commerce a suggéré au gouvernement la prise en charge de quatre produits : l’huile puisque le bidon d’huile qui était à 350 et 400 DA les 5 litres est passé à 750 et 800 DA, le concentré de tomate puisque son prix a atteint jusqu’à 130 DA le kilogramme (kg), le lait « Lahda » (en poudre) essentiellement consommé dans le sud du pays et tous les légumes secs (haricots, pois chiches, lentilles et pois cassés », a annoncé un haut responsable du ministère du Commerce précisant qu’« il s’agit de propositions pour l’instant suggérées au gouvernement », sans donner les seuils des prix proposés au gouvernement de ces produits de première nécessité, « car aucune décision n’a encore été prise ».

Il a cependant avancé « une enveloppe de 30 milliards de dinars nécessaires pour le soutien des prix de ces quatre produits en Algérie ». Trois produits de première nécessité sont soutenus, la farine, le lait et la semoule, avec une enveloppe estimée à 210 milliards de dinars, soit environ 3 milliards de dollars qui s’ajoutent à la facture d’importation de produits alimentaires ayant atteint les 5 milliards de dollars. Au total, 8 milliards de dollars de soutien de l’Etat, a noté la même source. « Ce soutien aux produits de première nécessité s’est effectué en deux étapes dont la première portait sur la déréglementation totale des prix des produits à large consommation à travers tout le territoire national. Avec la perturbation ayant affecté le marché mondial et sa répercussion sur le marché intérieur puisque l’Algérie est dépendante jusqu’à 80% des produits de large consommation importés de l’étranger », a rappelé ce responsable au ministère du Commerce, précisant : « Partant de là, le gouvernement conscient de la nécessité de protection du pouvoir d’achat du consommateur a instruit le ministère du Commerce pour préparer un dossier qui permettrait de contenir la situation. »

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie