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L’Algérie séduit les entrepreneurs français

jeudi 21 septembre 2006, par Rédaction

« Algérie : Investir dans un pays en pleine expansion » sera le thème d’un séminaire qu’organisera la Chambre de commerce et d’Industrie de Paris (CCIP), une manifestation qui démontre l’intérêt grandissant des entrepreneurs français au marché algérien.

L’Algérie séduit les entrepreneurs français.

L’agroalimentaire, l’automobile et les nouvelles technologies de la communication sont les principaux champs d’investissement sur le marché algérien retenus pour ce séminaire qui sera également marqué par diverses conférences traitant notamment de la législation algérienne en matière d’investissements directs étrangers, et par des témoignages d’implantations industrielles françaises réussies en Algérie.

Ce séminaire intervient quelques jours après que de nouveaux changements eurent été apportés à la loi sur les investissements afin d’attirer de plus en plus d’investisseurs et faciliter leur installation. La nouvelle loi donne, entre autres, un délai supplémentaire de 3 ans après la fin du projet d’investissement et le droit de recours qui sera soumis à une étude rapide d’une commission ministérielle. La nette amélioration du climat des affaires dans notre pays fait que de nombreux opérateurs économiques étrangers s’intéressent au marché algérien.

Les importants investissements que compte consentir l’Etat pour appuyer la relance économique (100 milliards de dollars en cinq ans) semblent être aussi un autre argument de poids qui a décidé les étrangers à reconsidérer leur appréciation concernant le marché national. Entre l’Algérie et la France, l’année 2005 a été marquée par une meilleure visibilité dans les échanges économiques. Les entreprises françaises demeurent les plus intéressées à prendre pied dans le marché algérien : Société Générale, BNP, Danone, Bel, Renault, Peugeot, Aventis-Sanofi, Spie, Total, Suez, Sncf. Depuis près de trois ans, la liste des entreprises s’allonge de jour en jour.

Très longtemps désertée par les entreprises françaises, elles ont rassemblé pas moins de 350 d’entre elles, trois fois plus qu’en 1999. S’agissant de l’investissement, les stocks d’investissements directs étrangers (IDE) détenus par la France en Algérie en 2002, correspondent à 144 millions d’euros. Compte tenu de l’amélioration de la situation sécuritaire et de l’ouverture de l’économie algérienne, le renforcement de la présence française dans le marché algérien devrait se faire sentir davantage dans les prochaines années.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après l’Expression