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L’Algérie relève le SMIG

lundi 2 octobre 2006, par Souad

La hausse du SMIG en Algérie, porté à 12000 DA a été rendu possible grâce à l’accord signé lors des travaux de la 12ème tripartite ayant regroupé le trio gouvernement, UGTA et patronat, samedi soir à Alger.

L’Algérie relève le SMIG

La dernière décision de ce genre est intervenue le 1er janvier 2004 et donnait une hausse de 2000 dinars, soit un Snmg de 10.000DA au lieu de 8000. Cette nouvelle hausse intervient après de longues négociations salariales entre d’un côté, les fédérations de l’Ugta et de l’autre entre le syndicat et les patrons privés. Des pourparlers qui ont abouti à des hausses se situant entre 10 à 20% pour les salariés du secteur économique privé et de 20 à 25% pour les employés des EPE (Entreprises publiques économiques) en Algérie.

Les conventions de branche signées avec les SGP et le patronat, samedi lors de la tripartite, devront rendre effectives les hausses décidées. Le nouveau Snmg qui entrera en vigueur en Algérie dès le 1 janvier prochain, quoi que toujours insuffisant, vient ainsi mettre du baume au coeur de millions de travailleurs. Une bouffée d’oxygène pour les travailleurs. Il fallait s’y attendre, car les travailleurs, lassés par une discussion qui traîne comme un boulet au pied, commençaient à ne plus croire aux promesses qu’on ne cessait de chanter çà et là. « Cette décision prise unanimement vient conclure un long processus de concertations et de dialogue », laissa entendre, Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement, entouré d’une dizaine de ses ministres. Selon lui, la décision de revoir à la hausse le Snmg répond à l’état vulnérable du pouvoir d’achat.

Le Pacte national économique et social adopté par les trois partenaires a une durée de vie de quatre ans. Quant aux conventions de branche, une cinquantaine avec les SGP et un accord collectif avec le patronat, ont mis en exergue, à en croire le successeur d’Ahmed Ouyahia, la différence de capacité des entreprises à supporter une augmentation des salaires. Il est impératif, d’après lui, de mettre à niveau un bon nombre d’entre elles pour la sauvegarde de l’emploi et assurer leur survie et leur développement sur le marché algérien. Le trio s’est débarrassé d’un paquet devenu encombrant. « Ainsi donc et malgré les difficultés rencontrées par certaines entreprises, les travailleurs des secteurs économiques public et privé sont, à leur tour, concernés par la revalorisation des salaires », a réaffirmé Abdelaziz Belkhadem.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après l’Expression