Accueil > ECONOMIE > L’Algérie relance la libéralisation des activités portuaires

L’Algérie relance la libéralisation des activités portuaires

mardi 21 novembre 2006, par Bilal

Le développement des activités portuaires en Algérie nécessite la relance du processus de libéralisation du secteur qui bénéficiera ainsi de l’expérience et de l’expertise des partenaires étrangers.

L’Algérie veut libéraliser les activités portuaires

M. Abdelkarim Rezal, directeur de la marine marchande, a indiqué lors du débat organisé sous le haut patronage du ministère des Transports à la bibliothèque d’El-Hamma à Alger, que la quasi-totalité des échanges commerciaux de l’Algérie vers l’étranger s’effectuent par voie maritime, « d’où la nécessité pour notre pays d’y accorder un intérêt particulier », tout en rappelant que l’Algérie « a engagé des réformes afin de se mettre au diapason du marché maritime international ». Le conférencier a soutenu ses propos en plaidant implicitement « l’urgence de libéraliser les structures commerciales portuaires ».

Lui emboîtant le pas, M. Mhareb Mohamed, directeur des ports au ministère des Transports, a rappelé la stratégie de la politique sectorielle de l’Etat, caractérisée, selon lui, par un « désengagement progressif dans le secteur économique ». D’après lui, « cette option est appelée à être renforcée », en soutenant que « la concurrence et la compétitivité améliora la production ». Cette conférence intervient au moment où le département de Maghlaoui compte relancer, a-t-on appris hier de source sûre, le processus de libéralisation des activités portuaires en Algérie. En effet, on apprend de même source que les pouvoirs publics comptent lancer prochainement un autre appel d’offres international portant sur la gestion des ports commerciaux.

L’appel d’offres consiste à apporter, ajoute la même source, par le biais du partenaire étranger, du savoir-faire en matière de gestion et de management des infrastructures portuaires. Les investissements en matière d’extension et de construction d’infrastructures « demeurent des prérogatives de l’Etat », a-t-on précisé. Selon des responsables en charge de ce dossier, il est attendu une participation à cette opération de nombreuses firmes étrangères, qui ont exprimé leur souhait de prendre part dans la gestion des entreprises portuaires en Algérie. Il s’agit de sociétés de renommée mondiale, venues notamment de Singapour, des Emirats Arabes Unis et de Hong Kong.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran