Accueil > ECONOMIE > L’Algérie refuse de relever le prix du gaz

L’Algérie refuse de relever le prix du gaz

dimanche 4 mai 2008, par Kahina

L’Algérie ne cèdera pas sur la question du prix du gaz sur le marché intérieur pour accéder à l’Organisation mondiale du commerce.

L’Algérie, le gaz et l’OMC.

Le message net et clair délivré hier, sur la radio nationale, par le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, ne peut que satisfaire ceux qui s’inquiètent ouvertement à l’idée que l’Algérie cède sur cette question essentielle. La position de Chakib Khelil n’est pas nouvelle, mais elle prend du relief quand on sait qu’elle sera au centre des discussions du prochain round, le 11ème, des négociations pour l’accession de l’Algérie à l’OMC. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) exige que l’Algérie mette fin à ce qu’elle appelle la « double tarification » du gaz et qu’elle aligne les prix pratiqués à l’intérieur avec ceux du marché international. Une exigence jugée totalement injustifiée par Alger.

Le chef des négociateurs algériens, Cherif Zaâf, a récemment indiqué que la « preuve mathématique » a été délivrée sur le fait que les prix du gaz couvrent largement les coûts de production. « On a donné suffisamment de chiffres au groupe de travail. Il n’y a pas d’ambiguïté », avait-il souligné. En fait, derrière cette question se profile un véritable bras de fer entre les pays producteurs et l’OMC. L’entrée de la Russie à l’OMC bute sur cette question des prix intérieurs du gaz, l’Arabie Saoudite a cédé en partie en acceptant de réduire l’écart entre les prix intérieurs et extérieurs du gaz. Les arguments techniques avancés par l’Algérie rencontrent en réalité une objection de type politique.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran