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L’Algérie réduit ses importations du vaccin contre la grippe porcine

lundi 8 février 2010, par Samir

L’Algérie n’importera que cinq millions de doses du vaccin contre la grippe porcine contre vingt millions prévues initialement.

L’Algérie réduit ses importations de vaccin contre la grippe porcine.

Le déclin de la propagation de virus H1N1 à travers le monde et la non-adhésion de la population à la campagne de vaccination ont poussé le ministère de la Santé à revoir à la baisse l’importation du vaccin contre la grippe porcine. L’Algérie n’importera finalement que 5 millions de doses du vaccin contre la grippe A/H1N1 au lieu de 20 millions de doses prévues initialement, selon M. Faouzi Derrar, le directeur du centre de référence de la grippe porcine au ministère de la Santé, invité hier matin de la radio nationale. Après une campagne hystérique qui a accompagné l’urgence de ramener des millions de lots de vaccin H1N1, le ministère de la Santé a finalement décidé de revoir à la baisse les besoins en matière de ce vaccin.

Au lieu de 20 millions de doses, l’Algérie n’en importera finalement que 5 millions, dont 2,5 millions de doses sont déjà réceptionnées et le reste suivra, selon ce responsable au ministère de la Santé. « L’Algérie a entamé des négociations avec le laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK) pour ramener de 20 à 5 millions de doses sa commande de vaccins contre la grippe H1N1 », a souligné l’invité de la radio nationale. Et d’ajouter : « Nous avons transmis nos préoccupations au fournisseur qui les a comprises et nous sommes actuellement en discussion sur les clauses du contrat pour que soient livrées 5 millions de doses et pas 20 millions. » Le directeur du centre de référence a affirmé que l’Algérie avait commandé au départ vingt millions de doses, mais la population, particulièrement les personnels de santé, « n’a pas adhéré » à la campagne de vaccination qui a débuté à la fin de décembre dernier. Il a également mis en avant les « données épidémiologiques » relevées dans le pays faisant état d’un déclin de la maladie, pour justifier la révision à la baisse de la commande.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant