Accueil > ALGERIE > L’Algérie présente au sommet Chine-Afrique

L’Algérie présente au sommet Chine-Afrique

jeudi 2 novembre 2006, par Bilal

Abdelaziz Bouteflika participera au nom de l’Algérie au sommet Chine-Afrique qui se tiendra les 4 et 5 novembre prochains à Pékin où il s’agira de discuter des moyens de renforcer la coopération sino-africaine.

L’Algérie présente au sommet Chine-Afrique à Pékin

La coopération entre la Chine et l’Afrique s’est fortement accrue à la fin des années 1990. Une stratégie décidée et conduite par le Parti communiste chinois, et dont le premier instrument a été mis en place en 2000, le Forum sino-africain, une rencontre ministérielle triennale, reconduite en 2003. Prochaine édition : les 4 et 5 novembre 2006, à Pékin.

Signe de l’accélération du processus et de l’importance que revêt ce partenariat aux yeux des autorités chinoises, ce sont désormais 44 chefs d’État et chefs de gouvernement sur les 48 pays du continent (dont l’Algérie) entretenant des relations diplomatiques avec la Chine (5 reconnaissent l’indépendance de Taiwan : Burkina, Malawi, Swaziland, São Tomé et Gambie) qui assisteront à la conférence, et non plus leurs ministres.

En une décennie, la Chine est devenue un partenaire de premier plan pour l’Afrique, au grand dam des Européens et des Américains. Le continent représente pour Pékin un triple enjeu. D’abord, il s’agit de sécuriser de manière durable l’approvisionnement en matières premières, moteur de la croissance chinoise. Ce qui explique que Pékin investit dans des champs pétroliers jugés peu rentables par les majors occidentales, comme au Soudan, par exemple. Il n’est pas question de rentabilité immédiate, mais de garantir l’avenir.

Ensuite, l’Afrique, y compris l’Algérie, constitue un nouveau marché pour les entreprises chinoises, un marché vital pour la poursuite de la croissance. Enfin, cette politique permet également d’obtenir des appuis diplomatiques non négligeables au sein des instances internationales, contribuant ainsi à asseoir le rang international de Pékin. Et toujours utiles quand il s’agira, lors de la réforme des Nations unies, d’empêcher le voisin japonais d’obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité.

Synthèse de Billal
D’après Jeune Afrique