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L’Algérie mise sur les programmes d’équipement

vendredi 1er septembre 2006, par Samir

Pour stimuler l’économie, l’Algérie débloquera des milliards pour financer des dizaines de programmes d’équipement, une stratégie que confirme l’adoption de l’avant-projet de loi de finances pour l’année 2007.

L’Algérie mise sur les programmes d’équipement.

L’avant-projet met ainsi en avant la réalisation des projets inscrits au titre du programme de consolidation de la croissance économique 2005-2009. Ainsi, sur un budget global de plus de 3500 milliards de dinars prévu pour 2007, les dépenses d’équipement devront représenter 2020 milliards, soit près de 60% des dépenses budgétaires globales, contre 1528 milliards de dinars au titre du budget de fonctionnement. Tel que précisé à l’issue du conseil de gouvernement consacré au projet du budget 2007, les dépenses d’équipement projetées pour l’année prochaine seront puisées exclusivement sur les ressources financières internes, sans recours aucun aux emprunts extérieurs.

Une orientation qui vient ainsi conforter la politique de désendettement que mènent l’Algérie en favorisant le remboursement par anticipation de la dette extérieure, tout en évitant de contracter de nouveaux emprunts. Au demeurant, la primauté accordée aux dépenses d’équipement sur celles destinées au fonctionnement conforte l’option prise dès 2005 par les pouvoirs publics de miser les ressources disponibles sur la concrétisation des objectifs assignés au programme quinquennal de relance économique qui s’articulent autour des actions de développement visant l’amélioration du cadre de vie des citoyens (infrastructures de base, habitat et autres).

Cette orientation s’inscrit ainsi dans la continuité de celle induite par la loi de finances conçue dès le départ comme une loi favorisant prioritairement la couverture des besoins de l’Algérie liés à la première année pleine d’exécution du programme complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009. Sollicitant fortement le budget de l’Etat pour la conduite des programmes d’équipement publics, la loi de finances de l’exercice en cours avait induit, pour rappel, des dépenses budgétaires globales de l’ordre de 2631,4 milliards de dinars pour des recettes de quelque 1667,9 milliards de dinars et donc un déficit budgétaire de 963 milliards. Décidée notamment pour faire face aux besoins liés à l’exécution des programmes complémentaires pour le développement du Sud et des Hauts Plateaux, la loi de finances complémentaire 2006 avait, par ailleurs, induit un budget de fonctionnement en hausse de 15% par rapport à la loi de finances initiale pour tout l’exercice 2006.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après El Watan