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L’Algérie mise sur la sous-traitance

mercredi 13 septembre 2006, par Kahina

Le développement en Algérie du secteur de la sous-traitance devrait être très bénéfique pour le Trésor public, selon le ministre de la PME et de l’Artisanat, M. Mustapha Benbada, qui s’exprimait à l’occasion du premier congrès arabe de la sous-traitance organisé à Alger.

L’Algérie mise sur la sous-traitance.

En effet, le ministre a annoncé que « le développement de l’activité de sous-traitance en Algérie participera à la diminution de la facture d’importation, entre autres de la pièce de rechange, qui frôle les 3,5 milliards de dollars ». Le développement de cette activité participera également à la mise à niveau de l’industrie nationale dont le rendement demeure faible par rapport à certains pays arabes. Il a, par ailleurs, appelé à la création de la « charte d’Alger pour la sous-traitance et la coopération arabe » afin de promouvoir le secteur de la PME et de développer des échanges commerciaux interarabes.

Le message du président de la République a été présenté par M. Habba El Ogbi. Dans son message, le premier magistrat du pays a mis en exergue l’importance de la conformité des produits nationaux aux standards internationaux, afin de pouvoir les placer sur les marchés extérieurs. Il a indiqué que « l’Algérie compte quelque 300 000 grandes et petites entreprises, celles-ci emploient 600 000 travailleurs et participent à hauteur de 67% du PIB hors hydrocarbures ». Le Président a rappelé, à travers son message, « la loi portant sur la création du Conseil national chargé de la promotion de la sous-traitance ». Soucieux du développement de l’activité industrielle, les pouvoirs publics préparent plusieurs mécanismes destinés à l’aide des entreprises : « Dans cette optique l’Etat consacre annuellement, et à partir de cette année, une enveloppe financière de l’ordre de 1 milliard de dinars destinée à la mise à niveau et à la promotion des PME. »

Le Président n’a pas omis d’évoquer « le manque de coopération inter-arabe dans un monde caractérisé par d’importantes mutations économiques », ce qui contraindrait les dirigeants arabes à prendre en charge la création d’une base de données permettant le renforcement de la coopération entre les pays arabes. Pour sa part, le directeur général de l’Organisation arabe de développement industriel et minier (OADIM), M. Talaat Ben Dhafer, a indiqué que le congrès qu’abrite l’Algérie « se déroule dans une conjoncture arabe particulièrement difficile, marquée par des défis nés des négociations de l’OMC sur la libéralisation du commerce et de l’invasion des produits chinois, et de la compétition à laquelle se livrent les multinationales pour dominer le marché mondial ».

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après la Tribune