Accueil > ECONOMIE > L’Algérie, marché important du blé dur français

L’Algérie, marché important du blé dur français

mercredi 4 avril 2007, par Bilal

La France est le premier fournisseur de blé dur de l’Algérie selon Jean-François Gleizes, président du comité "Blé Dur" français.

La France veut rester le premier exportateur de blé dur vers l’Algérie

En visite à Annaba à l’occasion du colloque "les rencontres algéro-françaises 2007 de blé dur", M. Gleizes s’est attelé à promouvoir les produits de l’agriculture française aux présents en vantant leurs qualités et avantages : “Le marché algérien est extrêmement important pour nous. On a exporté vers l’Algérie, lors de la saison 2005-2006, plus de 680 000 tonnes de blé dur et pour 2007, on compte bien arriver à 700 00 tonnes. Ce qui est loin d’être négligeable puisque ça équivaut à un tiers de notre production.”

Ce colloque a aussi été l’occasion d’aborder la production de blé dur de qualité en région centre de la France, qui était le sujet de la communication faite par l’agriculteur Paul-Henri Doublier. Juste après, c’était au tour de Mlle Catherine Deschamps (de Arvalis, Institut du Végétal) de disserter sur la qualité de cette céréale française et de la comparer avec celles des concurrents mondiaux, essentiellement du Mexique, du Canada et du Maroc, en concluant que le blé dur est “une offre de grande qualité, parmi les meilleures et a une qualité régulière et sans défauts”. La dernière communication, “le marché mondial du blé dur, état et perspectives”, était de M. Philippe K. Bidi (de Synacomex). Selon les organisateurs de ce colloque, il est prévu l’organisation d’un autre “prochainement” dans la région ouest de l’Algérie.

Il faut dire que la concurrence est dure surtout que les prix du blé français sont les plus chers sur le marché mondial (dépassé juste par celui des américains, le Hard Red Winter américain, un blé de haute qualité). Cela n’a pas empêché l’Algérie, qui est un des 7 premiers importateurs de blé au monde, d’importer 45% de son blé dur de l’Hexagone. Les raisons invoquées par le choix de la France sont, selon les responsables algériens, dues à deux facteurs : la proximité du pays et la qualité du blé. L’augmentation des prix du pétrole a rendu les frais de transport exorbitants et c’est l’une des raisons de la nouvelle politique des exportateurs décidée par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après Liberté