Accueil > ECONOMIE > L’Algérie lutte contre la corruption aux impôts

L’Algérie lutte contre la corruption aux impôts

lundi 17 juillet 2006, par Samir

La lutte en Algérie contre la corruption aux impôts semble être la nouvelle priorité du directeur central des opérations fiscales, Mohamed Guidouche, qui dénonce les fraudes dans les inspections des impôts de certaines wilayas.

Lutte contre la corruption aux impôts en Algérie.

Ce constat provient du directeur central des opérations fiscales, Mohamed Guidouche, cité par l’APS, lors d’une réunion qui a regroupé, hier, à Alger, la direction générale des impôts avec les directeurs des impôts dans les régions sous la présidence du nouveau directeur général des impôts, M. Abderrahmane Raouya. Ces propos, prononcés par un responsable de la DGI, connaissant parfaitement le fonctionnement de cette administration, prennent alors l’allure d’accusations graves.

Il s’agit, ni plus ni moins, d’un cas de corruption qui ne ronge pas seulement l’administration des impôts en Algérie. M. Mohamed Guidouche a prononcé un véritable réquisitoire contre ceux qu’il qualifie “de fiscalistes véreux”. Il a dénoncé les complicités qu’auraient tissées certains gros commerçants avec ces fiscalistes véreux et qui se traduisent le plus souvent, a-t-il dit, “par des manques à gagner importants au détriment du Trésor public”. Certaines directions régionales des impôts, fait observer le directeur central des opérations fiscales, “excellent dans la fermeture des locaux des petits commerçants, mais épargnent des importateurs pourtant à l’origine de tout le circuit de l’économie informelle”.

Pour rappel, Saïdani de la direction recherche et vérification, au cours d’un séminaire sur le contentieux fiscal, organisé en juin dernier, avait annoncé que 900 personnes ont été contrôlées en Algérie dans le cadre du contrôle de revenus, des personnes qui ont acquis des biens immobiliers ou étalé des signes extérieurs de richesse ou déclaré des revenus qui ne concordent pas avec ceux générés par une activité fiscalisée par l’administration. Sur la base de ces constats qui, pour le moins qu’on puisse dire, ternissent l’image de l’administration fiscale la Direction générale des impôts (DGI), semble décider d’assainir ses rangs. Elle envisage de renforcer son dispositif pour tenter de mettre de l’ordre dans les différents services des impôts des wilayas, notamment en écartant ses agents locaux impliqués dans les affaires de fraude fiscale et de détournements de fonds.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après Liberté