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L’Algérie, le Maroc et la Tunisie coopèrent dans le bâtiment

mercredi 2 août 2006, par Souad

L’Algérie, la Tunisie et le Maroc ont ratifié, à l’hôtel Seybouse international d’Annaba, une charte de partenariat pour le développement du secteur du bâtiment dans le Maghreb.

L’Algérie, le Maroc et la Tunisie coopèrent dans le bâtiment.

La rencontre a été l’occasion de ratification d’une charte maghrébine de partenariat dont les signataires sont l’Algérie, la Tunisie et le Maroc. L’objectif est de permettre la réalisation d’un grand nombre de projets dans le bâtiment. Du côté algérien, on estime que cette charte vient au moment opportun au regard des projets que l’Algérie doit réaliser dans le secteur du bâtiment, notamment à travers le programme de un million de logements. Un chantier qui doit avoir pour effet d’attirer les professionnels du secteur de tous les pays.

Dans cette perspective, la charte maghrébine signée par l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, permettra aux professionnels algériens d’œuvrer en concert avec leurs homologues tunisiens et marocains. A l’occasion de la rencontre, plusieurs thèmes liés au secteur du bâtiment ont été abordés, parmi lesquels celui relatif à la conformité des constructions. A ce sujet, M. Ziane Bensaci, président du Conseil national consultatif pour la promotion de la PME, a mis en exergue les principaux facteurs entravant la promotion du secteur du bâtiment en Algérie. Selon lui, « la mise à niveau de nos entreprises est plus qu’impérative, car elle leur permettra d’acquérir le savoir-faire et d’être plus compétitive sur les marchés internationaux ».

En outre, le responsable a insisté sur le manque flagrant de main-d’œuvre qualifiée dans le domaine de la construction ainsi que sur l’absence de compétence dans la maçonnerie. « Les centres de formation ne s’impliquent pas du tout dans la formation de la main-d’œuvre qualifiée. Pourtant, les possibilités en la matière existent amplement. Il suffit de les exploiter, notamment à travers le repêchage des jeunes ayant subi un échec scolaire. Leur réinsertion peut facilement passer par une orientation vers les centres de formation professionnelle.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant