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L’Algérie investit dans le secteur de l’eau

dimanche 26 novembre 2006, par Ahlem

L’Algérie investira pas moins de 12 milliars de dollars dans des projets du secteur de l’eau sur la période 2005-2010, selon H’cène Boutagou, directeur général de l’Agence nationale des barrages, qui précise que malgré le manque de pluviosité actuel, le pays n’est pas dans la zone rouge.

L’Algérie investit dans le secteur de l’eau

Appuyant ses dires, M.Boutagou avance les derniers taux de remplissage des barrages : « Le taux de remplissage de nos barrages est de 59% à l’est de l’Algérie, il est de 45% au centre et il est évalué à 27% à l’ouest, la seul inquiétude actuelle se situe au niveau du Chellif où le taux de remplissage est de 17% ». Il apparaît ainsi que les barrages indiquent les normes saisonnières à l’exception de l’ouest du pays comme l’a signalé, il y a quelques jours, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal.

L’Algérie est loin de la situation de sécheresse qu’elle a vécue en 2002 quand les pouvoirs publics pensaient sérieusement à importer de l’eau. Les spécialistes soulignent que jusqu’à présent il n’y a rien d’irréversible. Si la pluie revient dans les prochains jours, la situation deviendra normale. Si le mot sécheresse n’est pas approprié pour cette situation, le manque de pluies, en revanche demeure un fait. Le ministère des Affaires religieuses a réagi à cette situation en appelant les imams à effectuer la prière de l’Istisqaa (rogation pour la pluie) dans toutes les mosquées du pays.

Depuis des décennies, l’Algérie fait face au problème de la disponibilité de l’eau. Il faut remarquer, par ailleurs, à quel point notre pays dépend encore des eaux de pluie qui, elles, sont aléatoires dans un pays semi-aride. Pour rappel, en 2002, le pays a réellement frôlé la catastrophe puisqu’on apprendra plus tard que l’Algérie ne disposait que de 70 jours de réserve. Un sérieux problème de sécurité nationale. C’est pour cette raison que le gouvernement algérien a pris en charge ce problème à bras-le-corps. Les pouvoirs publics ont orienté les efforts sur une politique de construction de barrages, forages, d’usines de dessalement en vue de mobiliser le maximum de ressources.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après l’Expression