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L’Algérie importera de la main-d’oeuvre

lundi 15 mai 2006, par Samir

L’Algérie aura besoin de faire appel aux travailleurs étrangers pour relancer son économie et concrétiser ses grands projets actuellement en chantiers, estime le directeur de l’insertion au ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale, Said Anan.

L’Algérie manquerait de travailleurs qualifiés dans le secteur du bâtiment.

En raison du déficit enregistré dans certaines disciplines, poursuit-il, notre pays est, donc, dans l’obligation de faire appel à des travailleurs étrangers. En effet, rien que dans le secteur du bâtiment, il y a une grande demande de main-d’oeuvre qualifiée pour réaliser le programme du million de logements dont la réception est prévue pour 2009. « La productivité des étrangers peut se révéler supérieure à celle de nos travailleurs », précise le responsable tout en affirmant que le gouvernement ne compte pas sur la seule main-d’oeuvre nationale pour la réalisation de l’ensemble des projets inscrits dans le cadre du plan de relance économique.

L’Exécutif envisage de solliciter la main-d’oeuvre étrangère pour assurer l’achèvement des chantiers dans les délais fixés. Selon lui, le département du travail a déjà pris toutes ses dispositions pour régulariser les travailleurs étrangers. Ces derniers jouiront des mêmes droits que leurs homologues algériens. Interrogé justement sur le nombre des travailleurs étrangers exerçant en Algérie, le responsable n’a avancé aucun chiffre, se contentant de dire qu’un travail de recensement est en cours d’élaboration. Anan a également affirmé, qu’une batterie de textes d’application est en cours d’élaboration. A l’en croire, le marché du travail en Algérie sera plus organisé.

Evaluant, en outre, la politique d’encouragement de l’emploi, ce dernier affirme que la situation a évolué favorablement en Algérie ces derniers temps en rappelant que le taux de chômage, tombé à 15, 3%, est un résultat approuvé par l’OMC. Afin de répondre au besoin du marché du travail, le responsable avance que l’Etat dépense annuellement 8 milliards de dinars pour améliorer les compétences des nouveaux diplômés et les adapter au monde du travail. Par ailleurs, le directeur du Sira, M.Mohammed El Ouahdoudi, a indiqué que la deuxième édition du Salon international de recrutement en Algérie (Sira), se déroulera les 11-12 juin prochain à Alger. Cet événement, consacré à la problématique de l’emploi, verra la participation de 25 entreprises exposantes et 200 congressistes.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après l’Expression