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L’Algérie exporte peu de produits agricoles

mardi 19 septembre 2006, par Rédaction

L’Algérie qui importe pour plusieurs milliards de dollars de produits agricoles par an, n’en exporte que pour 25 à 30 millions, selon des spécialistes réunies à l’occasion d’une conférence de presse aux Pins maritimes où se tiendra le premier salon international de l’agriculture du 29 au 31 octobre prochains.

L’Algérie exporte peu de produits agricoles.

Le salon regroupera en son sein trois manifestations que sont la quatrième édition du Salon international des produits phytosanitaires et du matériel végétal (Phytosem), du deuxième Salon méditerranéen des fruits et légumes et horticulture (Medagri) ainsi que la sixième édition d’ »Agroexpo » sur la manutention, le machinisme, l’irrigation, les ressources hydriques et le conditionnement. Des conférences thématiques et des colloques sur le développement du secteur agricole y seront également organisés en collaboration avec des instituts spécialisés dont l’INA (Institut national d’agronomie) ainsi que les chambres d’agriculture.

Lors d’une conférence de presse animée hier aux Pins maritimes par les organisateurs, le salon international de l’agriculture sera mis à profit pour promouvoir la politique d’exportation de la production agricole de l’Algérie. Mais pour atteindre cet objectif, les produits nationaux devraient répondre aux normes internationales. Ce qui n’est pas encore le cas, selon le directeur général de l’Agence algérienne de promotion des exportations (Algex), M. Mohamed Benini. « Nos produits agricoles frais ne sont pas forcément exportables en raison de manquements dans la traçabilité », a estimé ce dernier.

L’Algérie exporte des produits agricoles frais pour une valeur de 25 à 30 millions de dollars à peine par an (dont 15 à 20 millions de dollars pour les seules dattes) sur 700 millions de dollars d’exportations de marchandises hors des hydrocarbures. Des résultats jugés dérisoires par rapport aux potentialités nationales. « Le pays est passé, durant les quatre dernières années, d’une politique agricole de pénurie à une politique agricole d’abondance mais le temps est venu de faire preuve de professionnalisme pour pouvoir accéder aux marchés internationaux où les normes d’exportation deviennent de plus en plus rudes », a ajouté le directeur général d’Algex qui a préconisé de soutenir davantage les organismes en charge de la promotion des exportations.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran