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L’Algérie et la France créent un Conseil d’affaires

lundi 29 octobre 2007, par Rédaction

L’Algérie et la France ont décidé de la création d’un Conseil d’affaires pour promouvoir les investissements entre les deux pays.

Hamid Temmar favorable à une coopération renforcée entre l’Algérie et la France.

Alors que le processus de privatisation en Algérie est entré dans une phase irréversible après des années d’hésitation, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements est allé présenter sa vision sur le sujet avec le vœu de séduire les opérateurs français. Pour sortir de la traditionnelle incantation, il a annoncé la création d’un Conseil d’affaires qui regroupera les opérateurs économiques des deux pays, la création d’une Chambre de commerce algérienne en France et la mise en place de bureaux spéciaux en Algérie et en France au niveau des ministères concernés des deux pays. À l’ambassade d’Algérie à Paris, un diplomate est affecté aux affaires économiques, mais cela ne suffit certainement pas dans un pays qui est le principal fournisseur de l’Algérie et un de ses meilleurs clients. Ces nouvelles structures viennent s’ajouter au “comité de liaison” permanent créé en juin par le CFE et le Medef pour “débloquer les situations qui s’enlisent”.

Lorsqu’on évoque l’environnement des affaires en Algérie, on pense tout de suite au foncier industriel, au secteur bancaire et à la contrefaçon qui se révèle un facteur largement rédhibitoire. Si les choses évoluent positivement en ce qui concerne le foncier avec la mise en place d’un cadre juridique approprié et les banques avec la privatisation certes partielle, mais irréversible du CPA, le gouvernement semble résigné devant la contrefaçon qui semble devenue une composante de la culture nationale. Ici, la copie semble toujours valoir mieux que l’original.
Heureusement que les voitures ne sont pas encore “gravées” comme les CD. C’est ce qui permet à M. Temmar d’afficher des exigences dans le secteur de l’industrie automobile. Avec un marché de 160 000 à 180 000 véhicules vendus par année, l’Algérie peut aspirer à autre chose qu’à être un banal marché. Un message, on ne plus clair à l’adresse des constructeurs de l’Hexagone.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté