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L’Algérie enregistre un excédent record

lundi 25 juillet 2005, par Samir

L’Algérie a une nouvelle fois enregistré un nouveau record de sa balance commerciale estimée au premier semestre 2005 à 9,28 milliards de dollars, une progression de 11% par rapport à la même période de l’année 2004.

La hausse des prix du pétrole a été à l’origine de l’exceptionnel excédent de la balance commerciale de l’Algérie.

En comparaison avec les six premiers mois de l’année écoulée, les exportations de l’Algérie ont augmenté de 17,25%, atteignant un niveau de 19,89 milliards de dollars au premier semestre 2005, alors que les importations sont évaluées à 10,613 milliards $, soit en hausse de 22,8%, durant la même période. Globalement, relève le Centre national de l’informatique et des statistiques, les exportations d’hydrocarbures ont constitué le gros des ventes de l’Algérie à l’étranger avec une part de 97,7% (19,4 MDS $), marquant ainsi une hausse de 17,7% à la faveur de l’évolution positive des cours mondiaux du pétrole brut.

En parallèle, les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie continuent à ne représenter qu’une part marginale, avec seulement 2,34% du volume des exportations globales, soit l’équivalent de 454 millions de dollars - en recul de 0,8% par rapport au premier semestre 2004. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués essentiellement par le groupe « demi-produits », qui représentent une part de 1,68% (328 millions de dollars), suivi du groupe « produits bruts » avec une part de 0,35% (68 millions $), du groupe « biens alimentaires » (0,16%, 31 millions $) et enfin les « biens d’équipement industriels » avec une part de 0,08% soit 16 millions de dollars. Pour les importations, le groupe « équipements industriels et agricoles » se situe au premier rang avec 4,72 milliards $ (44,43% du volume global), enregistrant un accroissement de l’ordre de 47,85%. Les produits « destinés au fonctionnement de l’outil de production » viennent en deuxième position avec un montant de 2,61 milliards $ (24,60%).

Le groupe des « biens de consommation non alimentaires » occupe la troisième position avec 1,53 milliard de dollars (14,47%), tandis que les « biens alimentaires » représentent 1,75 milliard de dollars, soit une part de 16,50%. Par mode de financement, la répartition des importations fait ressortir une nette prédominance du cash, avec une proportion de 83,17%, soit environ 8,8 milliards de dollars, en augmentation de 26,8% par rapport à la même période 2004. Pour le reste des importations (8,86% ou 940 millions de dollars), le gros a été financé par le biais de lignes de crédit, alors que seulement 3,8% (411 millions de dollars) ont été réglés par le recours aux comptes devises propres.

Au demeurant, souligne le Cnis, les principaux clients de l’Algérie étaient les Etats-Unis avec 3,95 milliards de dollars, l’Italie (3,03 MDS $), l’Espagne (2,18 MDS $), la France (2,1 MDS $), la Hollande (1,28 MDS $) et enfin le Canada avec 1,18 milliard $. Du côté des principaux fournisseurs, la France occupe la première place avec 2,6 milliards de dollars, suivie de l’Italie avec 752 millions de dollars, de l’Allemagne avec 670 millions, de la Chine avec 611 millions, des Etats-Unis avec 606 millions et de l’Espagne avec 534 millions de dollars.

Par El Watan