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L’Algérie doit promouvoir les exportations hors hydrocarbures

mardi 12 décembre 2006, par Rédaction

Dans la perspective de la promotion en Algérie des exportations hors hydrocrabures, l’Association nationale des exportateurs algériens propose la création
d’un département ministériel chargé uniquement du commerce extérieur.

Les exportations hors hydrocabures de l’Algérie restent faibles

S’exprimant lors du forum de la Chaîne III intitulé « En toute franchise », le vice-président de l’association, M. Ali Bey Nasri, a déploré « l’absence d’une volonté politique clairement affichée et affirmée sur le terrain, tout en saluant la récente intervention du chef de l’Etat sur la nécessité de penser à l’après-pétrole, et d’une culture de l’exportation » en Algérie.

Il a également relevé l’inefficience du Fonds national de soutien pour la promotion de ce type d’exportation, ainsi que la multiplicité des intervenants, la suppression de mesures incitatives, ainsi que d’autres contraintes, dont le non-règlement du problème du foncier agricole, les lourdeurs bureaucratiques et l’absence de facilitations bancaires et de change en Algérie, notamment.

Selon lui, « au-delà de la fragilité de leur structure qui est dominée essentiellement par les produits raffinés et les métaux non ferreux, les exportations hors hydrocarbures peinent à se développer en l’absence d’une réelle stratégie nationale ». M. Nasri a également relevé « le retard dans l’installation effective du Conseil national consultatif pour la promotion des exportations, dont la création remonte, pourtant, à 2004 ». Cette structure est placée sous la houlette du chef du gouvernement et sa mission est justement la définition d’une réelle politique de développement des exportations hors hydrocarbures en Algérie.

L’Office algérien de promotion des exportations (Algex) est l’un de ses instruments. Pour sa part, le directeur général d’Algex, M. Mohamed Bennini, qui a également été invité à participer au forum de la radio nationale, a estimé que « l’actuelle situation d’aisance financière ne doit pas constituer un leurre et un facteur d’inhibition », comme il a mis en avant « le retard dans la poursuite, l’accélération et l’achèvement des réformes économiques globales, la modernisation de la sphère réelle de production, ainsi que le développement des entreprises à l’international ».

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant