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L’Algérie doit apprendre de la crise financière

dimanche 19 octobre 2008, par Rédaction

Epargnée par la crise financière mais menacée par la chute du pétrole, l’Algérie doit moderniser son économie et réduire sa dépendance aux hydrocarbures.

L’Algérie et la crise financière internationale.

Les débats que la conjoncture actuelle soulève dans les pays touchés en premier par la crise financière, outre qu’ils s’avèrent extrêmement instructifs sur le plan technique, permettent en même temps de comprendre pourquoi et comment la réactivité à des événements majeurs par un traitement continu et toujours imaginatif de l’information économique et financière, génère de nouvelles dynamiques, implique et mobilise les opinions publiques, conditionne des prises de décision macroéconomiques et concourt à restaurer la confiance dans la sphère socioéconomique. Il faut souhaiter que la même inventivité puisse inspirer le management économique en Algérie d’autant que nos achats extérieurs sont déjà financièrement impactés par la crise et qu’ils le seront encore plus sévèrement si des mesures urgentes ne sont pas prises en la matière, parallèlement à ce qui devrait être engagé au niveau structurel, notamment dans le système bancaire.

L’Algérie ne peut se permettre de rester dans l’expectative dans un contexte qui contraint nombre de ses partenaires occidentaux à des redéploiements stratégiques commerciaux et financiers d’envergure qui auront nécessairement des répercussions sur notre coopération et sur notre politique économique. La rupture avec l’immobilisme qui prévaut à certains niveaux de la gestion de ces volets décisifs du processus de développement passe par des réponses convaincantes aux préoccupations légitimes qui traversent les milieux économiques nationaux sur les évolutions plausibles de nos relations extérieures compte tenu à la fois d’un potentiel financier que la crise conduit à reconsidérer vers plus d’objectivité, des incertitudes qui pèsent sur le devenir d’une partie de nos réserves de change et du risque de fragilisation de notre sécurité financière. Dans cette optique et à l’instar de nombreux autres pays, l’Algérie gagnerait à intégrer cette démarche dans le processus de mise en place d’une politique nationale de l’intelligence économique.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant