Accueil > ECONOMIE > L’Algérie doit améliorer son attractivité

L’Algérie doit améliorer son attractivité

mercredi 11 avril 2007, par Samir

L’amélioration de l’attractivité de l’Algérie sera l’un des thèmes du symposium qui sera consacré à l’investissement étranger et la stratégie de développement.

L’Algérie a attiré 1,8 milliard de dollars en 2005

Prévu les 23 et 24 juin prochain à l’hôtel Hilton à Alger, le symposium se focalisera sur la nécessité pour l’Algérie d’améliorer son attractivité. Les organisateurs soulignent, dans une sorte d’introduction, que plus de 1 200 milliards de dollars circuleraient à travers le monde ; chaque pays tente de faire ce qui est nécessaire pour en capter le maximum. La concurrence est forte et la chance de tirer grand profit de cette gigantesque offre ne favorise à l’évidence que les pays les mieux préparés. “Il n’y a, en effet, pas de secret ; ces capitaux mis sur le marché par les grandes places financières internationales ne vont que là où il y a un climat favorable aux affaires”, expliquent les promoteurs de la rencontre.

Plus une nation est développée, plus elle est en mesure de capter des capitaux étrangers pour développer encore plus son économie, mais aussi de mettre à la disposition d’opérateurs économiques étrangers les capitaux qui n’ont pas trouvé acquéreur aux conditions requises. L’essentiel des IDE se dirige vers les pays développés : 69,3% du total en 2003. Les firmes des pays du Nord investissent d’abord dans les pays du Nord. Les pays du Sud reçoivent 30% des IDE, dont 19,2% pour les pays d’Asie (Chine essentiellement, Inde, Corée du Sud, Singapour). Le continent africain reçoit seulement 2,7% du total des IDE et l’Afrique du Nord 0,8%. On comprend alors pourquoi l’Algérie, qui a beaucoup compté sur l’investissement direct étranger pour dynamiser son développement, n’a capté qu’une maigre part (environ 1,8 milliard de dollars en 2005) de cette manne financière, contrairement à certains pays émergents (Chine, Inde, ex-pays d’Europe de l’Est, le Sud-Est asiatique, etc.).

Favorisés par les ajustements structurels qu’ils ont entrepris avec courage et détermination, la modernisation de leurs outils de gestion et la compétitivité de plus en plus forte de leurs entreprises, ces pays y sont allés de leur audace pour capter le maximum de capitaux étrangers. “Ce n’est malheureusement pas le cas de l’Algérie qui n’a pas développé cette politique offensive adossée à un bon climat des affaires que les investisseurs étrangers attendaient d’elle”, regrettent les organisateurs. Ce bilan plutôt mitigé de l’investissement direct étranger a au moins eu le mérite de faire prendre conscience de la nécessité d’améliorer l’attractivité du pays et, au niveau des pouvoirs publics comme chez les opérateurs économiques algériens, il est désormais admis que ce surcroît d’attractivité ne peut être obtenu qu’à la faveur de la poursuite et de l’approfondissement des réformes économiques et sociales.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté