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L’Algérie, des opportunités pour investir

vendredi 25 novembre 2005, par Rédaction

L’Algérie offre d’excellentes opportunités d’investissements dans beaucoup de domaines, c’est en somme le message qu’a voulu faire passer Hamid Temmar, devant les conférenciers du Club Excellence Management et du MDI-Alger.

Hamid Temmar

On attendait du ministre en charge du volet très sensible des réformes économiques qu’il présente un bilan des privatisations et des investissements conclus au cours de cette année en Algérie, mais c’est à un ministre plutôt politique qu’à un technocrate que l’auditoire a eu affaire.

A ce titre, Hamid Temmar s’est surtout attaché à dresser l’état des lieux d’un pays définitivement sorti de la crise économique et où a émergé une nouvelle économie portée par les réformes structurelles, l’essor du secteur privé et les implications positives de son adhésion à la zone de libre-échange euro-méditerranéenne et à l’OMC. Notre système bancaire est en train de faire sa mue et les grands fonds d’investissement à long terme cherchent de plus en plus à s’impliquer dans le financement des gros projets.

L’Algérie, a-t-il affirmé, est aujourd’hui un pays mûr pour l’investissement, mais plus encore pour les grands investissements productifs créateurs d’emplois. Il devient intéressant d’y investir, car aux nombreux avantages comparatifs que l’Algérie recelait déjà sont venus s’en ajouter d’autres non moins importants, comme la croissance économique (5% en moyenne) que le pays a enregistré durant trois années consécutives. A cette forte croissance qui a dopé les revenus et la consommation des ménages, il faut également ajouter la gigantesque offre publique de travaux et services générée par la programme de soutien à la croissance.

Autant d’indicateurs favorables que très peu de pays peuvent aujourd’hui offrir aux investisseurs et qui devraient, selon notre ministre, mettre définitivement fin aux hésitations des hommes d’affaires qu’ils soient Algériens ou étrangers. Aux hommes d’affaires algériens sclérosés par leur mode actuel de gestion (type familial), il demande de s’ouvrir davantage pour mieux tirer profit des privatisations et autres opportunités d’investissement.

Synthèse de Mourad
D’après El Watan