Accueil > ALGERIE > L’Algérie de demain selon Bouteflilka

L’Algérie de demain selon Bouteflilka

mardi 2 mai 2006, par Rédaction

Abdelaziz Bouteflika a exposé sa vision de l’Algérie de demain en insistant sur les réformes engagées par le gouvernement de Ahmed Ouyahia, lors l’interview qu’il a accordé au mensuel Arabies.

Bouteflika a insisté sur les liens d’amitié qui lient l’Algérie et la France.

Le chef de l’Etat a tout d’abord souligné que les réformes déjà entreprises touchent tous les secteurs vitaux de la vie nationale : l’éducation, la justice, l’administration, l’économie, les banques, ajoutant que parallèlement à ces réformes structurelles, le second plan de soutien à la relance économique est en cours de lancement avec une priorité aux infrastructures, l’habitat, la santé, les équipements collectifs, l’agriculture, le développement du Sud, ainsi que les Hauts-Plateaux pour lesquels un programme de 620 milliards de dinars vient d’être décidé.

Il a rappelé qu’au total l’Algérie investira environ 80 milliards de dollars sans aucun recours à l’endettement extérieur. Ce montant constitue ainsi le double de celui qui a été consacré au premier plan 2000-2004, alors que la dette extérieure aura baissé de moitié en 2006, par rapport à 1999, passant de 28,1 à 13,9 milliards de dollars. Il est clair, comme a tenu à le rappeler le président de la République, que l’ensemble du dispositif mis en place vise à préparer l’après-pétrole, c’est-à-dire l’Algérie de demain, dont il affirme que ce sera un pays pacifié et aussi prospère que possible. Mais aussi un pays où la solidarité ne sera pas un vain mot : « A cet égard, le budget de 2006, par exemple, prévoit plus de 500 milliards de dinars de transferts sociaux, soit une augmentation de 14 % par rapport à 2005. »

Sur un autre plan, le chef de l’Etat a réaffirmé la détermination de l’Algérie à adhérer à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), précisant que même si les négociations prennent du temps, elles ne sont pas pour autant bloquées : « Un accord a été trouvé sur de nombreuses clauses. Pour le reste, les négociations se poursuivent normalement. » La ligne de conduite est claire. Il s’agit pour l’Algérie de concilier ses engagements internationaux avec la défense de ses intérêts. Le processus engagé est sur le point d’aboutir.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après l’Expression