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L’Algérie dans l’OMC avant 2008 ?

mercredi 31 janvier 2007, par Rédaction

Les négociateurs algériens estiment que l’Algérie pourrait intégrer l’Organisation mondiale du commerce (OMC) avant la fin de l’année en cours.

L’Algérie espère intégrer l’OMC courant 2007.

Candidate à l’accession à l’OMC, l’Algérie a déjà finalisé la révision de tous les textes législatifs et réglementaires et s’est engagé à ouvrir au maximum tous les secteurs de services non sujets à des restrictions. On rappelle qu’en décembre dernier, l’accord final algéro-cubain relatif au processus de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC a été signé lors d’une cérémonie tenue à Alger au terme des travaux de la 14e session de la commission mixte algéro-cubaine, entre le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, et le ministre cubain du Commerce extérieur, M. Raul de la Nuez Ramirez.

M. Ramirez avait indiqué à cette occasion que « l’Algérie a tout le soutien de Cuba pour accéder à l’OMC ». Cuba est membre fondateur de cette organisation regroupant actuellement 149 pays. De son côté, M. Djaâboub avait annoncé que 2007 serait l’année de « la conclusion finale des négociations pour l’adhésion de l’Algérie à cette organisation », après un long processus qui a été engagé en 1987. On sait que l’optimisme du ministre l’avait conduit à envisager l’adhésion avant la fin de l’année 2006, - « l’année 2006 sera celle de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC », avait-il dit en mai 2006 - mais ses prévisions ne se sont pas confirmées et rien ne semble renforcer les chances d’être au rendez-vous de 2007.

Abdelghani Bessaha, expert financier installé à Washington, invité de la rédaction de la
Chaîne III de la Radio nationale, trouve normal que ces négociations internationales, d’Etat à Etat, soient longues et lentes et rappelle qu’elles couvrent un grand nombre de sujets, et l’Algérie doit défendre ses intérêts, mais insiste-t-il, le plus tôt serait le mieux. Il donne l’exemple des négociations avec la Chine qui ont duré une quinzaine d’années. Concernant l’Algérie, fait-il remarquer, ce processus de libéralisation des échanges au plan multilatéral induit un travail énorme de réformes de l’économie du pays et des concessions de part et d’autre. Il souligne que les négociations comportent toujours des points difficiles, comme l’ouverture des services (allusion au secteur de l’audiovisuel).

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après la nouvelle république