L’Algérie compte plus de 18000 travailleurs étrangers

Le ministre a signalé que la croissance, négative avant 1998, a augmenté en 2003 pour atteindre 6,8 %, le retour de la sécurité, l’augmentation des prix du pétrole et l’investissement aidant. Selon le ministre, les travailleurs étrangers activant en Algérie représentent 150 nationalités. Les Chinois représentent la communauté étrangère la plus importante avec 45 % du chiffre global, suivis, notamment, des Egyptiens, pour un taux de 11 %, puis des Italiens, des Philippins, des Américains et des Français, dans une proportion de près de 3 % pour chacun de ces pays.

Le ministre a précisé que 65 % de cette main-d’œuvre est concentrée dans les wilayas d’Alger, de Ouargla, d’Oran et d’Adrar. « Les Chinois sont présents dans deux secteurs, à savoir l’habitat et les hydrocarbures », a précisé Ould Abbas. Le ministre a noté que 15 % de cette catégorie est concentrée dans les wilayas d’Illizi, de Skikda, de Boumerdès et de Mila. Les 20 % restants se répartissent à travers 35 wilayas, alors que Tébessa, Guelma, El-Oued, Tindouf et Tissemssilt ne sont pas concernées.

Le ministre a indiqué que « l’Algérie connaît aujourd’hui une croissance économique remarquable, qui est appelée à se consolider et à s’élargir à d’autres branches d’activités hors hydrocarbures ». Ce développement nécessite le recours à la main-d’œuvre étrangère pour combler les déficits de notre pays dans certaines qualifications, mais aussi pour bénéficier de son expérience et de ses capacités productives selon les standards internationaux. Sur les conditions de l’emploi des travailleurs étrangers en Algérie, Ould Abbas a fait remarquer que ces derniers bénéficient des mêmes avantages que les nationaux, tant en matière de relations de travail que de sécurité sociale et de scolarisation des enfants.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant