L’Algérie au 40ème rang des IDE français

Partant de ce constat, M. Gonon considère que la « faiblesse des investissements directs (IDE) français en Algérie est une anomalie pour les entreprises françaises ». « Malgré les initiatives de quelques nostalgiques » de la période coloniale, « les signes de la réconciliation des peuples français et algériens ne manquent pas et se multiplient », a estimé M. Gonon, lors d’une conférence de presse tenue mercredi dernier à Paris, rapporte l’agence de presse officielle.

Il a, toutefois, souligné que l’AFA « considère que le partenariat d’exception que les présidents Chirac et Bouteflika ont assigné comme objectif à la refondation des relations des deux pays ne prendra sa pleine consistance et ne sera durable que s’il se fonde et s’ancre sur des solidarités économiques effectives ». Les entreprises françaises « ont dans cette perspective un rôle éminent à jouer », a poursuivi M. Gonon qui, se référant à un séjour effectué à Alger à l’occasion de la dernière FIA, a relevé « un attrait certain de l’Algérie sur la scène internationale ».

Pour lui, « tous les indicateurs macroéconomiques témoignent de la bonne tenue de la situation économique et financière de l’Algérie ». « Avec la France, les relations économiques sont en forte progression mais encore trop exclusivement commerciales », a déploré M. Gonon, ajoutant que « face à un flux d’exportations qui reste très important, les investissements directs français en Algérie sont extrêmement faibles, au vu du classement établi en matière de destination des IDE français.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant