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L’Algérie a besoin de ses cerveaux exilés

dimanche 22 avril 2007, par Rédaction

L’Algérie ne peut se passer des compétences de ses cerveaux exilés qui se comptent en milliers et dont la contribution peut accélérer le développement du pays.

Les cervaux algériens sont un atout pour l’Algérie

En l’Algérie, l’apport des cerveaux exilés reste insignifiant, malgré le nombre impressionnant de cadres algériens vivant à l’étranger, notamment en France et au Canada. Lucide, le Président Abdelaziz Bouteflika multiplie les initiatives pour attirer les compétences algériennes basées à l’étranger. Estimée entre 50.000 et 100.000 personnes, la diaspora algérienne commence à frapper aux portes du pays. Les rencontres et les contacts se multiplient. Dernière initiative en date : la tenue à Alger, du 16 au 18 avril, de la conférence des compétences algériennes basées à l’étranger, avec la participation de plus de 193 chercheurs, universitaires, créateurs d’entreprises, venus de toute la planète, avec la participation de chercheurs locaux.

« La conférence a été un grand succès », se félicitent les organisateurs. Durant trois jours, plusieurs thèmes ont été abordés comme la place de la science du savoir dans la société algérienne, l’énergie solaire photovoltaïque, la gestion de l’entreprise scientifique. Les participants ont discuté de l’organisation des compétences algériennes en Algérie et à l’étranger, de la faisabilité de la création d’une structure organisationnelle pour promouvoir les échanges d’idées entre les scientifiques algériens. Un comité de coordination des compétences (C3A) a été créé, annoncent les organisateurs. En Algérie, les compétences algériennes à l’étranger s’appuieront sur la Fondation nationale pour la promotion de la recherche scientifique dans le domaine de la santé (FOREM).

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran