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L’Algérie a attiré 3 milliards d’IDE en 2006

mercredi 14 mars 2007, par Souad

Le montant des IDE en Algérie a atteint 3 milliards de dollars en 2006 soit plus du double de celui enregistré en 2005, selon le dernier rapport du réseau euromed des agences de promotion des investissements.

Les IDE ont doublé en Algérie en 2006

Dans son constat, le document souligne que quelle que soit la source (Cnuced, Anima Mipo), la progression des IDE est très sensible depuis plusieurs années. Plus de 700 projets ont été détectés par l’équipe Anima en 2006 (observatoire Mipo), représentant un flux d’investissement annoncé de plus de 60 milliards d’euros. L’Égypte, Israël, la Turquie viennent en tête, mais les autres pays ne sont pas en reste et attirent de nombreux projets. Concernant l’Algérie, Anima, reprenant les chiffres de la Cnuced, relève que les IDE constatés sont passés de 260 millions de dollars US en 1997 à 3 milliards de dollars en 2006 “d’après les annonces officielles extrapolées”.

En termes de flux annoncés, Anima estime ce flux vers l’Algérie à 6,747 milliards d’euros. Les rédacteurs du rapport expliquent que la comparaison entre les flux annoncés (source Anima-Mipo en euros) et les flux réalisés (source Cnuced en dollars) montre un décalage dans le temps. Mipo prend en compte le potentiel d’investissement, alors que la Cnuced sanctionne les transferts effectivement constatés. L’observatoire Mipo fournit des données d’anticipation. Qu’est-ce qui explique cet intérêt nouveau pour la région Meda ? Ce retour de grâce d’une région déshéritée en termes d’investissements directs étrangers tient à plusieurs facteurs.

Anima cite les efforts “réels”, effectués par la plupart des pays pour se réformer, adopter des lois et réglementations protégeant mieux les intérêts des entreprises et pour se doter des pôles logistiques ou technologiques compétitifs. “Beaucoup reste à faire, mais la réponse du marché montre que le signal a été entendu par les investisseurs”, soulignent les rédacteurs du rapport. Il y a aussi le lancement du vaste programme d’équipement, à l’image de l’Algérie, attirant investisseurs, capitaux et projets, l’établissement ou le rachat de réseaux bancaires, création de fonds avec des montants investis parfois considérables (Algérie, Égypte, Turquie) et le lancement de beaucoup de privatisations et projets de concession.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté