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Knauf investit en Algérie

jeudi 28 septembre 2006, par Kahina

L’allemand Knauf, déjà présent en Algérie avec sa participation de 50% dans le capital de la plâtrerie de Fleurus à Oran, s’engage à investir dans un centre de formation de l’industrie plâtrière destiné aux professionnels algériens du secteur.

Knauf investit en Algérie

Le groupe Knauf, qui a racheté 50% des actions de la plâtrerie de Fleurus et qui a déjà sollicité le département de M. Temmar pour le rachat de toutes les actions de l’unité, est l’un des premiers au monde dans le secteur des matériaux de construction avec un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros. Plus particulièrement spécialisée dans la production de plâtre, d’enduits et de matériaux isolants, Knauf s’engage dans l’investissement d’un centre de formation de l’industrie plâtrière en Algérie destiné aux “partenaires professionnels algériens” et de poursuivre que “cette formation pour les architectes, les entrepreneurs, les artisans leur permettra une meilleure maîtrise des plaques de plâtre et autres produits de la gamme Knauf”.

Les formations se feront de concert avec l’université de l’Usto d’Oran, avec en plus des stages spécialisés, traitant de la construction antisismique des cloisons sèches. Pour l’investisseur allemand, ce centre de formation répond aussi aux ambitions de développement de leurs investissements en Algérie : “Assurer au marché algérien des matériaux de construction de qualité dont les besoins sont très élevés, nous nous engageons à Fleurus de produire des plaques de plâtre qui sont importées jusqu’ici... L’énergie n’est pas chère, la matière première - le gypse - est disponible et le management est algérien.”

L’orateur soulignera à cet effet que le programme quinquennal prévoit la construction de un million de logements d’ici 2009 en Algérie. Leur étude de marché sur le secteur de l’habitat révèle que la disponibilité des terrains urbains est estimée à 94 000 ha, ce qui permettra de construire 2 820 000 logements à raison d’une densité de 30 logements par hectare. Le financement de l’ensemble du programme, peut-on lire encore, serait de 555 milliards de dinars, soit annuellement un budget de 111 milliards qui sera assuré par l’État.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après Liberté