JSK : La fièvre du titre monte

On ne parle que de ce titre tant attendu depuis maintenant près d’une décennie. Pour les uns comme pour les autres, le point du nul ramené de Chlef a fini par dissiper tous les doutes dans leurs esprits.

Si du côté des fans, il n’y a plus l’ombre d’un doute, chez le staff technique et les joueurs qui ont repris hier le chemin du stade du 1er Novembre après deux jours de repos mérités à la suite de cinq matchs intenses en championnat et en coupe d’Algérie, dont le dernier en date face aux Lions du Chélif, pour le compte de la 28e journée, a été des plus éprouvants pour le physique devant la hargne des hommes de Amrani qui ont tout fait pour plier en deux le leader. Pour le coach Azzedine Aït Djoudi, son équipe est certes sereine, « mais elle reste très concentrée sur ce match face à l’US Chaouia qui voudrait aussi achever la saison sur une bonne note surtout qu’elle a toujours bien négocié ses déplacements. D’où notre méfiance. »

Pour le capitaine Moussa Saïb qui est en passe de mettre un terme à sa carrière de joueur avec un titre qui serait son plus beau cadeau de mariage prévu pour cet été, il n’est point question de laisser passer cette occasion, « quitte à mordre le gazon, nous sommes déterminés à prendre les trois points nécessaires à notre sacre. Toute l’équipe est mobilisée à cet effet. » De son côté, le duo africain Sessay et Endzanga soutient que ce titre de champion viendra ponctuer une saison des plus remarquables pour les deux hommes qui étaient arrivés du Coton Sport auréolés d’un doublé du Cameroun et d’une finale en coupe de la CAF. « Un autre doublé serait la cerise sur le gâteau », nous dira Williams Endzenga qui a été très déterminant au cours de ces dernières semaines pour avoir été l’auteur de pratiquement tous les buts décisifs de l’équipe dans sa conquête de ce sacre avec ceux réalisés face au CRB et à l’ASO ou encore en coupe face à cette même ASO et l’USMAn.

Une chose est certaine à Tizi Ouzou, la fête bat déjà son plein et comme nous l’avions souligné dans l’une de nos dernières éditions, le stade du 1er Novembre s’avéra jeudi trop exigu une fois de plus.

Par Mohamed Rachid, El Watan