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Hausse des prix en Algérie à fin 2006

dimanche 20 août 2006, par Souad

La hausse des prix des produits et services en Algérie devrait être plus importante en 2006 comparée à celle constatée en 2005, selon le Fonds monétaire international (FMI).

Hausse des prix en Algérie à fin 2006.

À partir de septembre, les tickets de transport urbain connaîtront une hausse de 50%. Il faudra 5 dinars en sus à chaque usager pour pouvoir emprunter les bus. Les tarifs de l’électricité vont augmenter également d’ici à la fin de l’année. Cette hausse devait intervenir ces derniers mois. Elle a été retardée. L’augmentation est inévitable. Car, si elle est décalée, la hausse des prix en Algérie en 2007 sera importante, voire brutale. C’est à la Commission de régulation de décider de ce réajustement. Elle a reçu la demande de Sonelgaz, il y a quelques mois.

Cette dernière revendique une hausse de plus de 20% des tarifs de l’électricité. Et justifie l’augmentation par la nécessité de dégager un seuil d’autofinancement suffisant pour pouvoir financer son programme de modernisation qui consiste à construire de nouvelles centrales en Algérie, à moderniser les réseaux de transport et de distribution pour ainsi assurer un service de qualité et empêcher les délestages. La Commission de régulation, elle, est en train de temporiser. Sonelgaz, est revenu à la charge depuis. Elle soutient que l’année 2007 sera difficile si la commission n’accorde pas son feu vert à une augmentation des tarifs de l’électricité dans les prochains mois.

Quant au marché des véhicules en Algérie, la hausse qui interviendra d’ici à la fin de l’année est imputée à la flambée des prix de pétrole qui ont renchéri l’acier et le plastique. Elle ne dépassera pas 5%, selon un concessionnaire. En tout état de cause, une plus grande hausse des prix (inflation) est annoncée. Elle sera en moyenne de l’ordre de 6% en 2006, selon le FMI, contre 2 à 3% ces dernières années. Cette inflation résulte de l’excédent de liquidités qui ne s’accompagne pas d’une augmentation de la productivité ainsi que d’une grande efficacité dans l’usage de l’argent public. La Banque d’Algérie utilise justement des instruments tels que les reprises de liquidités pour pouvoir maîtriser l’inflation. Mais, cela reste insuffisant tant que l’économie réelle ne donne pas signe de dynamisme. Ainsi, des produits de large consommation seront plus chers l’an prochain.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après Liberté