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Flamdée des prix du mouton en Algérie

dimanche 16 décembre 2007, par Rédaction

Les prix du mouton en Algérie enregistrent une hausse significative à l’approche de la fête de l’Aid al-Adha.

Hausse des prix du mouton en Algérie.

Pour l’Aïd El-Kébir de cette année en Algérie, le pari est pris que de nombreuses familles vont devoir consentir à sacrifier leurs économies pour espérer se payer le luxe de fêter dans la joie et la bonne humeur le sacrifice d’Abraham. Ici prise de température dans un marché à bestiaux pas comme les autres.Vendredi et à moins de cinq jours du sacrifice d’Abraham, les bêtes se négociaient à des prix bizarrement bas, jusqu’à dix mille dinars pour un antenais ; du jamais vu depuis au moins une décennie s’empresse à nous rappeler un boucher de père en fils, rencontré vendredi en train de flairer la « bonne affaire » au marché à bestiaux de Tiaret. Renseignement pris, l’on saura auprès des professionnels du secteur de l’élevage que le cheptel est abondant, cette année, même s’il n’est pas garanti que les prix vont raser les pâquerettes jusqu’à un ou deux jours avant le jour fatidique. Vendredi, au marché à bestiaux de la ville de Tiaret, il n’y a avait pas foule contrairement aux moutons rassemblés par grappes entières aux quatre coins du marché.

A Oran, ces derniers jours, tous les points de vente officiels et informels ont été pris d’assaut par des citoyens pour acheter le mouton du sacrifice, car le temps presse et il n’est plus question de marchandage. D’ailleurs, certaines personnes approchées se remémorent la période qui a précédé l’Aïd 2005 en Algérie et durant laquelle les retardataires ont dû payer cher leur mouton et en se dirigeant, la veille, vers les localités, voire les wilayas avoisinantes. Cette année, les données ont changé et le chiffre officiel du cheptel ovin national, qui avoisine les 22 millions de têtes, est rassurant et le marché ne risque pas de connaître un déficit. Sur les abords des routes nationales, telles les RN 11 et RN2, reliant respectivement Oran à Mostaganem et Misserghine, des camions en provenance des régions pastorales exposent leur cheptel. Les clients ne tatent plus le poul, mais négocient en vue d’acheter. Il en est de même pour les maquignons qui ne sont plus exigeants et se limitent à préserver seulement une marge bénéficiaire « honorable », telle que qualifiée par l’un d’eux, domicilié à Messâd, dans la wilaya de Djelfa.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran