En Algérie, les normes de construction ne sont pas respectées

Le syndicat indique que les propriétaires de quelque 80% des constructions en Algérie ne possèdent pas de certificat de conformité, en insistant sur la nécessité de donner plus d’importance aux études de projet et à réhabiliter l’architecte.

Le président du syndicat national des architectes, Mohammed Réda Khelil, a déclaré, dans une conférence de presse qu’il a animé au siège du syndicat, à Alger, « nous appelons les pouvoirs publics et toutes les entreprises et les partenaires liés au projet d’un million de logements à donner une grande importance au facteur qualité dans la construction.

Concernant le financement du projet, l’orateur indiquera que cela va coûter la bagatelle de 20 milliards de dollars, avant d’ajouter qu’une telle somme est bien disponible. Le président du syndicat a reconnu que le problème réside dans les potentialités humaines et la méthode de réalisation, en affirmant : « nous n’avons pas de main d’œuvres qualifiées dans ce domaine... ».

D’où la nécessité d’en former, surtout que 15% à 20% seulement du projet ont été réalisé jusqu’à maintenant. Cette situation est peut-être également due, selon l’orateur, à la marginalisation du rôle de l’architecte en Algérie, tant par les autorités publiques que par les particuliers, puisque 95% des citoyens ne font recours aux architectes que pour se délivrer un permis de construction.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après El Khabar