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E.N. : Révélation sur l’affaire Mezaïr

mardi 13 avril 2004, par Hassiba

Près de deux mois après la fin de la coupe d’Afrique des nations, les langues commencent à se délier en ce qui concerne la non-participation du portier numéro un de l’EN, Hichem Mezaïr avec les verts.

Écarté officiellement lors du premier match face au Cameroun en raison de, selon l’ex-coach national Rabah Saâdane, “douleurs au ventre dues à un stress de la compétition”, puis du reste du tournoi au profit de Lounès Gaouaoui, des sources sûres proches de la FAF, parlent depuis quelque temps d’une raison plus grave qui mettrait en péril même sa carrière sportive.

En effet, selon notre source, Mezaïr n’a pas pris part aux matches de l’EN pour cause de dopage. Ainsi, raconte notre source, “une fois à Tunis, le staff technique de l’EN a pris connaissance des résultats des tests antidopage effectués à Alger. Ceux de Mezaïr s’avèrent positifs. Pis, le produit décelé n’est pas un médicament prohibé pour les sportifs mais de toute autre nature qui porte préjudice au joueur...”

Notre interlocuteur, qui refuse de révéler la nature du produit qui est, du reste, facile à déduire, affirme que la FAF est au courant des détails du dossier et “s’apprêterait même à sanctionner le joueur” sans pour autant expliquer pourquoi elle ne l’a pas fait depuis la fin de la CAN. “Sans doute, la FAF voulait protéger le joueur...” se limite-t-il à dire.

En tout cas, c’est la raison officielle, “sinon comment expliquer que Mezaïr ait été écarté définitivement des rangs de l’EN ? C’est la preuve que c’est grave”, note notre source. Du coup, l’on comprend aussi pourquoi Mezaïr vient de disparaître des effectifs de l’USMA. Sa blessure au poignet ne serait, en fait, qu’une “excuse en attendant sa mise à l’écart du club en fin de saison”. Hier, une autre source proche de l’USMA nous a avoué que “la blessure n’est qu’un prétexte car l’USMA a voulu, en fait, devancer une éventuelle pression de la FAF”.

La fédération verrait d’un mauvais œil que le club continue à faire jouer le joueur alors qu’elle a livré à l’USMA les vraies raisons de sa mise à l’écart de la sélection nationale. De son côté , le gardien Mezaïr, visiblement affecté par cette affaire, réfute les accusations dont il fait l’objet et préfère observer un silence compréhensible.

Samir B., Liberté