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Crédit Populaire d’Algérie : l’appel d’offres cet été

samedi 6 mai 2006, par Souad

Le capital du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) dont l’appel d’offres pour son ouverture est prévu pour cet été, intéresse plusieurs banques étrangères dont Société Générale et BNP Paribas.

La modernisation du système de paiement en Algérie garantit « la sécurité, la traçabilité et la rapidité » de toutes les opérations monétaires, selon Karim Djoudi.

Selon Karim Djoudi, le ministre délégué chargé de la Réforme financière, le processus suit normalement son cours et la banque d’affaires chargée de la privatisation de la première banque publique est en phase d’évaluation pour ensuite passer à l’élaboration du cahier des charges auquel doivent répondre les soumissionnaires. Et sur ce point précis, le ministre nous a indiqué que « le Crédit Populaire d’Algérie suscite un intérêt très fort », sans en dire plus. Mais, et selon des sources très proches du dossier, on apprend qu’il y aurait au moins huit banques de renommée internationale que l’ouverture du capital de la banque étatique intéresse particulièrement. Les françaises Société Générale et BNP Paribas en font partie.

S’agissant du taux d’ouverture de capital, les pouvoirs publics ont, en fin de compte, opté pour les 51%. Rappelons dans ce cadre que la première opération de privatisation du Crédit Populaire Algérien et qu’a chapeautée la Banque mondiale, s’est soldée par un échec. En fait, à l’époque, le gouvernement avait refusé l’option d’une ouverture à 51% telle que proposée par les experts de la BM. Le Crédit Populaire d’Algérie aura, selon les prévisions de la tutelle, eu son partenaire d’ici la fin de l’année en cours. L’ouverture de capital de la Banque de développement local (BDL) devra suivre, selon Karim Djoudi. Mais cela ne sera pas dans l’immédiat. Le ministre soutient qu’il faut être « pragmatique » et attendre les résultats de la première opération avant d’en enclencher une deuxième.

Revenant également sur l’ensemble du processus de la réforme financière qui connaît une accélération ces deux dernières années, le ministre a rappelé que l’option de privatisation de quelques banques publiques s’inscrit justement dans une démarche d’amélioration de la gouvernance des banques en Algérie.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran