Chicken Little

Pour son premier dessin animé entièrement réalisé en images de synthèse (ce mercredi sur les écrans français, après deux semaines d’exclusivité au "Grand Rex" à Paris), Walt Disney raconte l’histoire d’un incompris, une fable qui vire à la science-fiction. Dans la version française, Lorànt Deutsch et Claire Keim prêtent leurs voix à cette "guerre des mondes" de la basse cour en 3D.

Réputée pour ses chênes, Oakey Oaks est une bourgade tranquille qui ressemble beaucoup au village de Oui Oui. Un jour, croyant apercevoir un bout de voûte céleste se détacher du ciel, Chicken Little (Lorànt Deutsch) sonne l’alarme et déclenche une grande panique qui manque de détruire le village. Sommé de s’expliquer, le minuscule volatile ne convainc personne, pas même son père. Buck le coq, embarrassé, explique que son fiston a simplement reçu un gland sur la tête. Chicken Little devient la risée de toute l’école. Dur, dur, d’être un poulet.

Heureusement, il a le soutien de ses amis : Abby, une jeune cane tellement laide qu’elle fait peur à ses professeurs (interprétée par la jolie Claire Keim), l’énorme cochon Boulard qui chante "Stayin’ Alive" ou "I Will Survive" quand il est angoissé, sans oublier le poisson Fish, venu à Oakey Oaks dans le cadre d’un échange scolaire et qui communique surtout à base de glouglous.

Chicken Little a beau être débrouillard et inventif, il a aussi une poisse indécrottable. Et il ne parvient pas à regagner l’estime paternelle. Sa meilleure copine Abby, en lectrice assidue des pages psycho des magazines féminins, lui conseille de parler avec Buck. Mais Chicken préfère s’inscrire au base-ball pour montrer à son ancien champion de père ce dont il est capable.

Tout semble être rentré dans l’ordre quand soudain, une nuit, un morceau de ciel se décroche. En fait, c’est un bout de navette spatiale. Comme David Vincent, Chicken Little les a vus. Les envahisseurs ont débarqué à Oakey Oaks et ils veulent exterminer la basse cour...

Synthèse de Céline
D’après AP