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Cevital veut s’imposer en Algérie

lundi 12 juin 2006, par Ahlem

Parmi les fleurons de l’industrie en Algérie, le groupe privé Cevital dirigé par Issad Rebrab, s’engage à investir des dizaines de millions de dollars et à embaucher 50 000 personnes d’ici 2010.

Issaâd Rebrab, Cevital-Algérie.

Ainsi, les 50 000 emplois à créer en Algérie dans les cinq années à venir sont répartis entre l’industrie agroalimentaire, avec 1 500 emplois, la production de verre plat et transformation, 3 500 emplois, la construction de bâtiments préfabriqués dont l’usine est en phase d’achèvement avec 3 000 emplois. La grande distribution, autre créneau à explorer à travers des centrales d’achat, des magasins pour détaillants et grossistes et d’autres pour le grand public créeront 13 000 emplois. La production agricole dans laquelle se lancera Cevital à travers des investissements dans les agrumes, l’élevage et les viandes, se place en première position avec 22 000 emplois, sans compter les emplois indirects, notamment à travers l’accompagnement des entrepreneurs dans le secteur.

Les énergies nouvelles, la pétrochimie et la sidérurgie totalisent respectivement, 1000, 3000 et 3000 emplois. Toutefois, il ne s’agit pas, selon M. Rebrab, de se contenter de ses propres investissements, ayant inscrit son groupe comme étant “une entreprise citoyenne”, mais surtout d’accompagner et de garantir son soutien aux jeunes pour qu’ils investissent à leur tour et créent leurs propres entreprises en Algérie. Et de définir des segments qu’il est prêt à accompagner sur les plans financier et logistique. Les cultures maraîchères et florales sous-serre en verre qui pourront générer 100 000 emplois, la production de graines oléagineuses avec 20 000 emplois en collaboration avec le ministère de l’Agriculture.

Pour faire aboutir ces projets en Algérie, Cevital accorde un intérêt particulier au capital humain. Les ressources humaines sont l’atout principal dans la stratégie du groupe qui a déjà entamé la démarche à travers des conventions avec les universités algériennes et étrangères. Cette coopération est appelée à s’intensifier d’autant plus que des filières professionnelles sont inscrites dans le cadre de la réforme de l’université. Introduire de nouveaux modes de communication avec les jeunes. Et enfin, une nouvelle approche de l’appréciation des compétences techniques et des qualités humaines.

Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après Liberté