Cevital réalisera 15 projets

Organisée conjointement par l’université Abderrahmane-Mira, la wilaya de Béjaïa et des entreprises publiques et privées, à l’instar de Cevital et de l’Entreprise portuaire de Béjaïa, cette rencontre entend sensibiliser les étudiants sur les différents rôles des institutions susmentionnées avec l’université. Plusieurs chefs d’entreprise se sont relayés à la tribune, à l’image du patron de l’entreprise privée Cevital, M. Issaâd Rebrab. Celui-ci a fait un bref historique de son entreprise, tout en affirmant que le secret du succès est lié au choix des hommes et aux méthodes de management appliquées. « Promouvoir, contrôler et prévoir sont les mots-clés de notre réussite », a expliqué M. Rebrab. Si l’on veut se faire une place de choix dans le marché, « il nous faut produire des produits compétitifs sur tous les plans », a-t-il ajouté.

Il est vrai qu’avec l’ouverture du marché, il faut maintenant réaliser non seulement des investissements dans plusieurs domaines, mais il faut aussi les accompagner de « moyens technologiques modernes », d’autant plus qu’« un grand défi attendra les produits algériens quand le marché sera totalement ouvert ». M. Rebrab a déclaré, par ailleurs, que Cevital a choisi de produire des produits de première nécessité, de même qu’il a expliqué que le lieu d’implantation d’une entreprise ne devrait pas être éloigné des consommateurs et ce, pour éviter qu’il y ait un surcoût.

C’est pourquoi Cevital a opté pour le port de Béjaïa pour l’installation de son unité. « Cevital a créé 2 500 emplois directs et des milliers d’emplois indirects. Sa participation au budget de l’Etat a frôlé les 7 milliards de dinars en 2004 (sous forme de taxes et impôts), dont 410 millions ont été versés à l’APC de Béjaïa. » Au sujet de la pollution, Issaâd Rebrab a déclaré : « Cevital n’a jamais pollué et ne polluera jamais, car il a sa propre station d’épuration ultramoderne... » Abordant les objectifs à court et moyen termes de son entreprise, il a indiqué que « quinze projets industriels seront réalisés dans un proche avenir, dont cinq sont en cours de réalisation ».

Trois grands projets concernent le secteur agroalimentaire. « Comme vous pouvez le constater, la santé financière de Cevital est excellente », a conclu M. Rebrab. De son côté, le professeur Chems-Eddine Chitour, directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l’Ecole nationale polytechnique, a déclaré que « les nouvelles technologies de l’information imposées par la mondialisation sont indispensables à l’enseignant s’il veut rester dans la course.

A cet effet, il faut que les enseignants acquièrent deux types de compétences : d’abord la connaissance de ces technologies, ensuite leur application sur le terrain ». Enfin, plusieurs enseignants de l’université de Béjaïa et d’autres chefs d’entreprise ont pris la parole à leur tour pour une communication liée au thème des deux journées d’étude.

Par M, hammouche, jeune-independant.com