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Bouteflika débute son 3ème mandat en Algérie

lundi 20 avril 2009, par Rédaction

Le président Abdelaziz Bouteflika a prêté serment hier et débute ainsi son 3ème mandat comme président de l’Algérie.

Le président de l’Algérie Abdelaziz Bouteflika.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, veut désormais « rassembler » toutes les forces vives de l’Algérie. « Je veux assurer toutes les Algériennes et tous les Algériens de ma détermination à continuer d’agir dans la seule perspective des intérêts supérieurs de la nation et, dans ce cadre, de ma disponibilité à associer à la gestion publique toutes les forces vives de la nation. » Voilà la déclaration phare du discours d’investiture prononcé hier à Alger par le chef de l’Etat réélu le 9 avril pour un troisième mandat consécutif. Mettant en avant le nouveau contexte international marqué par la crise économique, Bouteflika ajoutera : « Dans cette phase, l’Algérie aura besoin de toutes les compétences qu’elle recèle, de tous les dévouements et de toutes les énergies laborieuses dont elle est capable. » Lui à qui on reprochait de « fermer le jeu », notamment depuis qu’il a procédé à la révision de la Constitution par voie parlementaire, le 12 novembre dernier, réplique par une réponse du moins affirmative : « Réaliser le rassemblement de ces ressources, mettre en place les conditions d’expression de toutes leurs potentialités, ce sont là les exigences cardinales de notre politique nationale. »

Partant, le président réélu réaffirme son engagement à poursuivre la politique de réconciliation nationale. « Pour y répondre, je suis déterminé d’abord, comme je m’y suis engagé, à poursuivre et à approfondir la démarche de réconciliation nationale. Une démarche que le peuple algérien a massivement soutenue, qui a permis le retour à la paix civile et qui devra, dans l’avenir, contribuer essentiellement à raffermir la cohésion sociale et à garantir la pérennité de l’unité nationale. » Déjà, lors de la dernière campagne électorale, faut-il le rappeler, le chef de l’Etat n’a à aucun moment dissimulé son intention de ratisser large, en interpellant toutes les forces vives de la nation. Dans ses discours électoraux, il a évoqué toutes les franges de la société, (ou presque). Des patriotes aux représentants de la société civile, de la classe politique, en passant par les services de sécurité. Bouteflika, qui a fait de la sécurité et de l’unité nationale son cheval de bataille durant la campagne électorale pour la présidentielle en Algérie, a toujours insisté sur la politique de réconciliation nationale. Il insistera encore sur l’approfondissement et l’élargissement de cette politique. Chemin faisant, Bouteflika n’a pas exclu dans son discours la question d’« amnistie générale » en Algérie. Mais non sans suspendre cette question à la condition sine qua non de « la reddition de tous les terroristes ». Bouteflika, qui a parlé d’une amnistie élargie à toutes les couches sociales, aura-t-il recours à une recomposition du champ politique ?

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant