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Bedjaoui : l’Algérie est une destination attractive
mercredi 27 septembre 2006, par
Selon Mohamed Bedjaoui, l’Algérie offre d’importantes opportunités d’investissement aux opérateurs étrangers, notamment américains, une déclaration que le ministre des affaires étrangères a faite à l’occasion de son discours à New York devant le Conseil d’affaires américain pour la compréhension internationale (BCUI).
Le ministre a déclaré : “L’Algérie est devenue une destination attractive pour l’investissement étranger et offre de grandes perspectives de partenariat dans tous les domaines puisqu’elle a restauré sa stabilité politique, renforcé ses capacités institutionnelles et reconstruit les bases de la croissance économique et sociale”. Il a rappelé qu’”elle a engrangé des résultats positifs notamment sur le plan financier avec un taux de croissance appréciable de 5,1%, des réserves de change importantes, un taux de chômage en nette baisse, des investissements totalisant plus de 16 milliards de dollars ces dernières années dont 2,8 milliards de dollars apportés par des partenaires étrangers”.
Le taux d’inflation est passé, dira M. Bedjaoui, de 30% au milieu des années 1990 à 3% en 2005. La croissance du PIB (Produit intérieur brut) se situe à 6% en 2003-2004, ajoute M. Bedjaoui. Le chef de la diplomatie algérienne est revenu, également, sur le dispositif législatif et réglementaire régissant l’investissement en Algérie en affirmant que “de nouvelles législations renforcent les garanties offertes à l’investissement, facilitent les transactions et les passations des marchés, lèvent les barrières bureaucratiques existantes jusque-là et donnent plus d’avantages aux détenteurs de capitaux et aux entrepreneurs”.
Et d’ajouter : “De nouvelles réformes sont en cours alors que l’Algérie s’apprête à tirer bénéfice de l’accord d’association signé avec l’Union européenne et à conclure un accord avec l’Organisation mondiale du commerce.” En évoquant le partenariat algéro-américain, M. Bedjaoui a estimé que “ce partenariat bénéficie d’une base économique et politique solide que nous espérons conforter davantage à travers une coopération aux plans sécuritaire et militaire, un dialogue approfondi et une plus grande concertation en vue d’établir un partenariat stratégique et durable”. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont passés de 3,3 milliards de dollars en 2003 à plus de 12 milliards de dollars en 2005, faisant de l’Algérie, explique M. Bedjaoui, le second partenaire des USA en Afrique après l’Afrique du Sud.
Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après Liberté