Accueil > ECONOMIE > Baisse du chômage en Algérie

Baisse du chômage en Algérie

dimanche 3 avril 2005, par nassim

Ould Abbas, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, confirme la baisse du chômage en Algérie qui, selon lui, touche 13% de la population active.

La sensible baisse du taux de chômage en Algérie a été réalisée grâce aux différents dispositifs et programmes pour l’emploi de jeunes initiés par les pouvoirs publics depuis la fin des années 1990, a indiqué Djamel Ould Abbas devant les nombreux diplômés, universitaires et techniciens, venus assister à la cérémonie de la relance du programme contrat pré-emploi.

50.000 universitaires et techniciens seront, selon Ould Abbas, recrutés durant l’année en cours, 45.000 dans le secteur public et 5.000 dans le secteur privé. Un chiffre qui, selon le ministre, devrait connaître une augmentation durant l’année. Au ministère de la Solidarité, on table sur 60.000 pour l’année 2005.

Ils seront, au total, 110.000 « à émarger en 2005 au dispositif du contrat pré-emploi (CPE) ». M. Ould Abbas a indiqué que ce chiffre englobe celui du programme 2004 qui a vu le recrutement de 59.781, dont les contrats ont été prorogés pour la majorité.

Par ailleurs, le bilan établi par le ministre fait ressortir qu’en 2004 son département a créé 405.883 emplois dans le cadre des dispositifs existants (ESIL, IAIG, CPE, TUP.HIMO et ANSEJ) du total des 717.000 postes d’emploi créés en 2004.

Les emplois de la solidarité ont coûté 22,8 milliards de DA. Ces programmes qui coïncident avec le plan de relance économique (PRSE) lancé par le président de la République, mobilisant la somme de 525 milliards de DA, ont eu un effet immédiat sur le recul du chômage.

Ceci étant, la demande effective cumulée ces dernières années en CPE a atteint, selon le ministre, au premier trimestre 2004, 308.486 demandes inscrites au niveau du réseau de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM). Il n’en demeure pas moins qu’un « déséquilibre » est constaté entre la demande exprimée par les postulants et l’offre disponible.

Si en 2004, le CPE a permis une offre d’emploi à 7.570 pour la filière sciences humaines et 1.245 postes pour les sciences technologiques et 9.678 pour les diplômés en langues, les sciences humaines viennent en tête des inscrits, a souligné M. Ould Abbas, avec un taux de 43%. En seconde position, viennent les demandeurs issus des sciences technologiques avec 22% et en dernière position les diplômés en langues avec 7%.

On signale que le dispositif contrat pré-emploi (CPE) consiste en le recrutement de jeunes diplômés demandeurs d’emploi, moyennant une rémunération variant entre 6.000 DA et 8.000 DA à la charge de l’Etat. Une sorte de contrat-formation avant que ces stagiaires ne trouvent un emploi permanent.

Par S E K, quotidien-oran.com