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BP investit en Algérie

jeudi 1er décembre 2005, par Souad

British Petroleum (BP) annonce des investissements massifs en Algérie dans le domaine des énergies renouvelables.

British Petroleum investira 8 milliards de dollars dans les énergies renouvelables.

Jusqu’à présent le groupe britannique BP a investi 4 milliards de dollars US en Algérie. Ces sommes ont été injectées dans trois projets majeurs : l’amélioration du taux de récupération du gisement de pétrole de Rhourde El-Baguel, le développement des gisements de gaz sec d’In Salah, celui des champs de gaz humide d’In Amenas.

“Les gisements d’In Salah en partenariat avec Sonatrach, Statoil et BP ont atteint la phase plateau. Ils produisent 9 milliards de m3 de gaz annuellement destinés à l’Espagne et à l’Italie”, a indiqué à la presse, le DG de BP Algérie, M. Akli Brihi, lors de la présentation, hier, par cette compagnie de son programme de développement des énergies alternatives à l’échelle de la planète.

Les gisements d’In Amenas produiront à partir de l’an prochain 9 milliards de m3 de gaz annuellement et 50 000 barils/jour de liquides, a-t-il rappelé. Les niveaux d’extraction de gaz cumulés de ces deux pôles constitueront l’essentiel de la nouvelle capacité d’exportation supplémentaire d’exportation de gaz de l’Algérie estimée à 25 milliards de m3/an, à atteindre avant 2010.

BP compte investir 300 millions de dollars au cours des trois prochaines années dans l’exploration, soit 100 millions de dollars annuellement. Ces investissements touchent trois périmètres décrochés par le groupe britannique lors du dernier round lancé en matière d’exploration.

Sur le développement d’énergies renouvelables à travers le monde, BP compte investir 8 milliards de dollars avec un potentiel de revenu de 6 milliards de dollars d’ici à 2010. BP est prête à étudier des projets de ce genre en Algérie pour d’éventuels investissements en partenariat, a indiqué le DG de BP Algérie.

L’objectif de BP est de réduire l’effet de serre. Le programme vise d’ici à 2010 à éliminer au terme de l’année 2010, 24 millions de gaz carbonique, a indiqué le DG de BP Algérie. “C’est comme si on enlevait six millions de véhicules de la circulation”, a-t-il utilisé comme image.

Synthèse de Souad
D’après Liberté