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BNP Paribas Algérie s’intéresse au CPA

dimanche 18 février 2007, par Ahlem

BNP Paribas Algérie filiale du géant bancaire français se dit optimiste quant à l’avenir de ses activités en Algérie et se dit intéressée par le capital du CPA.

Une agence de BNP Paribas Algérie.

L’Algérie sera bien la prochaine destination de prédilection d’une « opération de croissance externe ». Une référence à peine voilée à la candidature de BNP Paribas pour l’acquisition de 51 % du capital social du CPA. La banque est en lice contre Société Générale, le Crédit agricole, Natexis Banque (toutes françaises), Santander (Espagne) et City Bank (Etats-Unis). A l’appui de sa candidature, elle met en avant à la fois son profil de banque à l’exposition planétaire et le bilan de cinq années de présence algérienne. « Avec des prestations dont la qualité n’a pas laissé insensible la clientèle algérienne », dit-on Boulevard des Italiens (Paris), siége central de l’institution. A quelques semaines de l’épilogue - prévu - de l’opération, BNP Paribas vit, entre autres états d’esprit, à l’heure de l’actualité algérienne. En relation permanente, les dirigeants du groupe et les responsables de leur filiale algérienne, « BNP Paribas El-Djezaïr », attendent de remettre, le moment venu, leur offre.

Les acquisitions à l’étranger ayant un air de déjà vu pour la BNP Paribas, ses dirigeants savent que le match du CPA est loin d’être joué. « Parce qu’elle oppose six grandes banques internationales, la compétition va être rude », déclare au Quotidien d’Oran François Edouard Drion, Directeur Général BNP Paribas Algérie. « Tant mieux pour l’Algérie », commente le dirigeant qui y perçoit un « intérêt des groupes bancaires mondiaux pour l’Algérie et son paysage économique ». Tout comme ses pairs français candidats à la privatisation du CPA, BNP Paribas se montre peu prolixe sur l’articulation de son dossier. Dans une opération où chaque camp cherche à s’illustrer par une singularité ou une idée-force, la discrétion est de mise.

Boulevard des Italiens, on souligne, entre autres pièces à conviction, la carte de visite façonnée par BNP Paribas Algérie en un laps de temps très court. Une carte que le patron de la filiale conforte de trois atouts : connaissance de plus en plus fine du champ bancaire algérien, une qualité de prestations convaincante aux yeux des usagers, le tout sur fond de croissance « qui monte en cadence ». En dépit de la « jeunesse » de sa présence algérienne, BNP Paribas n’a pas fait dans l’hésitation pour se lancer à la conquête du CPA. Sitôt la décision du gouvernement algérien annoncée, la banque s’est mise sur les rangs, convaincue de l’opportunité de l’affaire. Sa candidature participe d’un « choix naturel », observe François Edouard Drion. « Le CPA est l’une des plus belles banques algériennes, sinon la plus belle ».

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran